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Innovation & Technologie Automobile

La batterie solide est-elle l’avenir de la voiture électrique ?

Les progrès technologiques effectués dans le domaine des batteries solides sont considérables. Ce type de technologique offre des avantages pour les véhicules électriques, tels que plus d’autonomie, moins de poids, une recharge plus rapide ainsi qu’une sécurité accrue. Nombreux sont les constructeurs qui s’efforcent de les intégrer à leurs modèles. Mais l’arrivée massive sur le marché de la batterie solide n’est pas prévue pour tout de suite. Les progrès réalisés jusqu’à présent sont prometteurs et offrent une perspective intéressante pour le futur. Pour que cette avancée qui peut sembler tout droit venu du futur soit compréhensible par vous fidèle lecteur de notre blog, nous vous proposons un éclairage sur la batterie solide, une révolution d’ores et déjà annoncée pour les véhicules électriques ?

Une batterie solide, c’est quoi ?

Une batterie solide est un type de batterie qui fonctionne sur le même principe qu’une batterie classique. Elle stocke et restitue de l’électricité grâce à une réaction chimique appelée oxydoréduction. Pour que cette réaction chimique se produise, il faut faire circuler des électrons entre deux électrodes : la cathode, qui représente le pôle positif et l’anode, qui est le pôle négatif. Ces deux bornes sont immergées dans une substance conductrice, l’électrolyte. Dans une batterie solide, cet électrolyte n’est pas liquide, mais solide. Il permet donc aux ions, ces atomes ayant gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, de se déplacer d’un côté à l’autre en fonction des phases de charge et de décharge.
La batterie tout-solide (l’acronyme en anglais nous donne ASSB) est un matériau solide, qui peut prendre la forme d’un polymère ou d’une sorte de céramique. Bien que cette technologie présente de nombreux avantages, elle peut également comporter des inconvénients que l’on vous présentera par la suite. En outre, il existe des batteries semi-solides qui ont des composants liquides, ce qui les rend plus faciles à produire en série.

Quels sont les avantages de la batterie solide ?

Cette avancée technologique a réveillé de nombreuses interrogations. Ce n’est pas sans fondement, elle présente certains avantages par rapport aux batteries des véhicules électriques produits actuellement. Mais, possède-t-elle une face cachée ?

  • Une sécurité accrue : Même exposée à une forte température, l’électrolyte solide, la base de la fabrication d’une batterie solide, ne s’enflamme pas. Cela diminue donc le risque accru d’incendie des voitures électriques, même si les cas à dénombrer actuellement sont rares.
  • Une recharge plus rapide : Tout est lié ! Le risque de surchauffe étant effacé, la vitesse de recharge pourrait être augmentée. Une division par 3 du temps de charge d’un véhicule électrique a récemment était avancé par un constructeur automobile.
  • Une meilleure densité énergétique : Avec l’utilisation de matériaux à haute tension révolutionnaires, il est possible de produire les mêmes capacités d’énergie avec moins d’encombrement et de poids. De plus, le système de refroidissement n’aurait pas besoin d’être aussi complexe. Cette innovation permet de rompre le cercle vicieux qui nous oblige à installer des batteries toujours plus grandes et plus lourdes pour obtenir plus d’autonomie. Volkswagen a annoncé qu’avec ces nouveaux matériaux, il serait possible de dépasser les 1 000 km de rayon d’action.
  • Des coûts inférieurs : Les batteries lithium-ion ne se sont pas encore épuisées. Tous les constructeurs continuent à travailler à les rendre plus abordables ces prochaines années, pour équilibrer le tarif entre voitures thermiques et électriques. Cependant, l’augmentation des prix des matières premières rend cet objectif de plus en plus incertain. La batterie solide pourrait fournir une meilleure solution, en nécessitant moins de matériaux, grâce à sa plus grande densité énergétique, et en évitant l’utilisation onéreuse de lithium pour son anode. Une division des prix par 2 a été annoncée !
  • Une meilleure durée de vie : Comme vous l’avez sans doute constaté avec votre smartphone, les batteries lithium-ion perdent de leur capacité avec le temps. Les voitures électriques ne font pas exception à cette règle et le phénomène s’aggrave chez les utilisateurs qui effectuent des charges rapides régulièrement. Cependant, selon QuantumScape, les batteries entièrement solides pourraient éliminer presque totalement ce problème.

Pourquoi la batterie solide met autant de temps à se démocratiser ?

La technologie de la batterie tout solide offre de nombreux avantages théoriques, mais il reste encore à surmonter de nombreux obstacles avant qu’elle ne devienne la norme. La conception d’un électrolyte solide qui soit à la fois stable, chimiquement inerte et très conducteur est une tâche difficile. Par exemple, la batterie des Bluecar Bolloré est déjà de type tout solide, mais elle doit être maintenue à une température de 60/70 degrés en permanence. Cela oblige à laisser les véhicules branchés presque tout le temps, les risquant de se retrouver rapidement à plat si ce n’est pas le cas. Les chimistes travaillent donc dur pour trouver le bon dosage et la bonne combinaison des matériaux, mais il n’y a pas encore de consensus sur le sujet.

Les promesses d’une plus grande durée de vie des batteries solides ne sont pas encore tenues. Selon Toyota, qui est à la pointe des constructeurs automobiles en matière de batteries solides, c’est même le principal problème des prototypes actuellement en test. De plus, la fabrication à grande échelle et à un prix abordable de ces nouveaux types de batteries reste encore un défi. Aucun fabricant n’est encore capable de le relever et, selon des experts cités par Reuters, la plupart des batteries solides disponibles sont huit fois plus chères que leurs équivalents à électrolyte liquide. On voit bien qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que les batteries solides ne deviennent une réalité.

Quand la batterie tout solide arrivera-t-elle sur le marché ?

Alors que de nombreuses questions demeurent sans réponse, la plupart des constructeurs évitent de donner des dates précises. La plus grande précision de leur part concerne la seconde moitié de la décennie, à l’exception de BMW qui penche plutôt à 2030. Stellantis, l’un des plus optimistes, affirme quant à lui vouloir « introduire une technologie de batterie à électrolyte solide dès 2026 ». Lexus, la filiale premium de Toyota, a récemment annoncé une «possible utilisation d’une batterie tout solide» sur sa future supercar, la remplaçante de la LFA. Cependant, il n’y a aucune date de lancement confirmée et ce modèle, qui sera produit en très petites quantités, reste pour le moment encore très mystérieux.

« Nissan est le premier à indiquer une date précise : d’ici à la mi-2028, la technologie ASSB sera commercialisée en série« , a déclaré récemment le constructeur japonais.

Quels constructeurs proposeront des véhicules à batterie solide ?

On le voit, la plupart des constructeurs automobiles s’intéressent à la batterie solide. Malgré la complexité des difficultés à surmonter, seuls Honda et Nissan ont choisi de développer cette technologie exclusivement à l’interne. Les autres ont opté pour des partenariats avec des entreprises spécialisées. Toyota a par exemple créé une joint-venture avec Panasonic pour compléter le travail de ses ingénieurs. Quant à Stellantis, nouvelle entité issue de la fusion de PSA Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, elle a décidé de s’allier à la start-up américaine Factorial, également choisie par Mercedes. La marque à l’étoile a même investi dans Prologium, qui se présente comme « la première société de batteries au monde à produire en masse des batteries solides au lithium céramique ». BMW et Ford, eux se sont associés à Solid Power, une entreprise américaine ayant pour but d’inaugurer une ligne de production pilote dès cette année. Volkswagen quant à lui, a choisi QuantumScape et General Motors s’est associé à Posco Chemical. Les constructeurs chinois, eux, ne sont pas en reste. Nio et Dongfeng ont déjà lancé des batteries semi-solides et Geely, connu pour être le propriétaire de Volvo et Lotus, préfère investir dans le développement de technologies à électrolyte liquide. Ainsi, les constructeurs asiatiques sont à la pointe de la technologie des batteries. A noter que Tesla ne s’est point lancé dans cette grande course à la batterie solide. L’entreprise américaine payera-t-elle les pots cassés de cette décision ? La réponse nous l’auront uniquement en milieu de décennie.

La batterie solide, une révolution pour l’automobile ! C’est peut-être la phrase qui sera scandée dans la prochaine décennie. Avec la diminution des risques d’incendie, la division des coûts de production et un temps de recharge plus rapide, sur le papier, la technologie de la batterie solide a tout pour plaire. A voir si les efforts investis par les constructeurs automobile payeront. Rendez-vous en 2028 pour la suite !

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Le futur de l’automobile

ZFE, quelle voiture acheter pour y circuler ?

Vous cherchez à acheter une nouvelle voiture et vous habitez ou vous rendez fréquemment dans une Zone à Faibles Émissions ? Découvrez notre guide complet pour vous aider à trouver le véhicule idéal !

Une ZFE, c’est quoi ?

Les zones à faibles émissions (ZFE) sont des périmètres urbains où seuls les véhicules les plus respectueux de l’environnement ont le droit d’accéder. En France, c’est l’année d’immatriculation qui est prise en compte et qui détermine l’attribution de la vignette Crit’Air allant de 1 à 5 selon la norme Euro. Cette vignette permet aux autorités d’identifier facilement les véhicules les plus respectueux de l’environnement, et ceux-ci sont alors autorisés à entrer dans la zone à faibles émissions. Cette zone, autrefois connue sous le nom de zone à circulation restreinte (ZCR), est une mesure mise en place pour réduire la pollution et améliorer la qualité de l’air.

Les véhicules sans vignette autorisant l’accès à la Zone à Faibles Emissions (ZFE) sont interdits et leurs conducteurs sont susceptibles d’être passibles d’une amende de 68 €. Les horaires d’interdiction s’appliquent généralement de 8h à 20h en semaine, sauf le week-end et les jours fériés. La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) impose aux agglomérations de plus de 150 000 habitants de mettre en place une ZFE d’ici 2024. Les plus grandes villes comme Paris, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Montpellier et Toulouse en sont déjà les premières bénéficiaires, et d’autres localités devraient suivre le mouvement.

Quelle motorisation de véhicule est la plus adaptée pour une ZFE ?

L’essence

Les véhicules diesel font l’objet d’une interdiction imminente dans les zones à faible émission (ZFE), mais les véhicules essence récents seront autorisés à circuler dans ces zones pour les années à venir. Afin d’être certains de pouvoir rouler dans les ZFE, le mieux est d’opter pour une voiture éligible à la vignette Crit’Air 1, c’est à dire une voiture immatriculée à partir de 2011. Ces véhicules devraient normalement pouvoir circuler dans ces zones jusqu’en 2030.

L’électrique

Si vous avez la chance de disposer d’une prise de courant ou d’une borne de recharge électrique et si votre mode de vie vous le permet, pourquoi ne pas opter pour une voiture électrique ? De multiples modèles de véhicules électriques sont proposés à présent avec des autonomies toujours plus grandes. Actuellement, le bonus écologique s’élève à 6 000 €, mais il pourrait être abaissé à 5 000 € dans les mois à venir. D’autre part, choisir un véhicule électrique, c’est la garantie d’avoir un véhicule bénéficiant de la vignette Crit’Air 1.

Le GPL

Si vous cherchez à changer de voiture et que vous recherchez un véhicule thermique, le GPL est une option à envisager. Moins cher à la pompe qu’une voiture diesel ou essence classique, il est fréquemment sous la barre des 1€ le litre et est éligible à la vignette Crit’Air 1. Malheureusement, il est encore relativement rare et une faible proportion de voitures neuves sont compatibles avec ce carburant.

Vous êtes l’heureux résident d’une Zone à Faibles Emissions et vous souhaitez changer de véhicule ? A présent, vous disposez de toutes les informations pour choisir la voiture la mieux adaptée pour cette réglementation en toute sérénité !

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Sécurité routière & Prévention

6 innovations pour améliorer votre sécurité

Depuis la démocratisation de l’automobile dans notre société, la sécurité sur nos routes est un point essentiel. Au fil des décennies, de nombreuses innovations grâce à nos très chers Géo Trouvetou ont vu le jour. Présentation des 6 innovations du quotidien qui ont eu un impact révolutionnaire sur la sécurité routière.

Le triangle-robot, un panneau de signalisation se déplaçant tout seul

Lorsqu’une panne survient, ce n’est jamais le bon moment ni le bon endroit. Courir 50 mètres pour positionner son triangle de pré-signalisation, qui est un élément obligatoire à positionner sauf sur l’autoroute peut s’avérer dangereux. C’est à ce moment que le triangle-robot entre en scène ! Installé sous le véhicule, il se détache et va se positionner à bonne distance. Il ne reste plus qu’a vous mettre en sureté, derrière la glissière de sécurité et appeler les secours ou bien une dépaneusse. Pour le moment, aucune date de sortie exacte n’est annoncée.

L’airbag-cocon : une enveloppe protectrice

Un airbag qui vous enveloppe complètement en cas d’accidents, il fera tout le tour de votre corps. De plus un second airbag sera placé dans le siège de devant (ou tableau de bord déjà existant) en face de vous. Ce qui vaudra de vous retrouver dans un écrin de sécurité ! Tonneaux, chocs et collisions n’ont qu’a bien se tenir, grâce à lui, nous serons protégé à 360 degrés dans notre cellule de survie. L’arrivée de cette invention est prévue en association avec les voitures autonomes.

Visibilité améliorée grâce au hayon-écran

Cet ingénieux prototype va vous permettre d’avoir une visibilité parfaite sur la route, plus précisément sur ce qui se passe devant vous. Le hayon-écran consiste à installer une caméra qui va filmer devant le véhicule et diffuser à l’arrière pour que les automobilistes aient connaissance de ce qu’il se passe en amont de la route. Plus de visibilité = Plus de sécurité. Malheureusement, le hayon-écran n’est actuellement qu’un prototype. On espère voir rapidement cette technologie sur les routes !

Lumière sur le marquage au sol

Passages piétons, ralentisseurs, intersections et voies réservées… La signalisation lumineuse dynamique Flowell de Colas va débarquer dans nos villes !  Ce sont des dalles composées de LED encapsulées dans un substrat multicouche et raccordées à un réseau électrique. Pour un marquage au sol dynamique des zones où la visibilité sera optimisée et donc plus sécurisée. Cette innovation est actuellement en phase de développement.

Ceinture : « tout le monde est blanc » sera-t-elle la nouvelle question ?

Tout le monde a bien bouclée sa ceinture ? C’est LA question que nous avons tous posé au moins une fois. Cette innovation vous permettra de boucler votre ceinture en un temps record mais également de vous assurer en un clin d’œil que tous les occupants soient bien attachés. Blanc lorsqu’un siège est inoccupé, rouge si le capteur du siège détecte un passager : il n’y a plus qu’a boucler ! Pour l’instant, la réglementation française ne nous permet pas de lancer cette innovation sur le marché automobile car une boucle doit être obligatoirement rouge et ne peut pas être éclairée. Dommage !

Eclairage : la technologie Digital Matrix Led

La technologie Digital Matrix Led : chaque optique est dotée de 1,3 million de micromiroirs capables de faire varier l’intensité lumineuse point par point, un peu comme un projecteur de cinéma. Le faisceau lumineux peut diffuser un logo, être plus intense sur la voie dans laquelle le véhicule circule, indiquer la direction à suivre et, surtout, atténuer localement sa puissance pour ne pas éblouir les autres usagers de la route. Tout simplement bluffant ! Quand pourra-t-on retrouver cette technologie sur nos routes ? Pour le moment, nous ne pouvons pas répondre à cette question.

Audi Matrix LED : des phares à diodes à faisceau matriciel - Challenges

Cette liste d’innovations pour renforcer la sécurité sur nos routes est prometteuse. Nous avons hâte de les voir fonctionnelles et d’en être les premiers utilisateurs.

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Pratique Auto

Quand et comment changer une batterie ?

Vous avez des problèmes avec votre voiture qui ne veut pas démarrer ? Alors, la batterie est peut-être à plat. Ne vous inquiétez pas, vous pouvez la changer vous-même en quelques minutes ! Suivez nos étapes simples et vous aurez votre voiture prête à rouler en un rien de temps.

Comment savoir que la batterie de ma voiture est HS ?

Rien n’est plus frustrant que de se retrouver coincé à cause d’une panne de batterie, une situation que nous avons tous connu au moins une fois dans notre vie. Subitement, le bruit de mitraillette d’un claquement rapide et la désolation qui s’ensuit sont les seuls indices qui nous laissent comprendre ce qu’il se passe. Une panne de batterie peut être provoquée par la température, des lumières ou des accessoires laissés allumés ou simplement par son âge. En effet, plus la batterie vieillit, plus elle perd sa capacité de charge. Bien qu’une durée de vie moyenne de quatre à cinq ans soit généralement attendue, elle varie selon un certain nombre de facteurs. Par exemple, une batterie soumise à des sollicitations importantes et installée sur un véhicule qui effectue principalement de courts trajets a tendance à se décharger plus rapidement car les courts trajets ne permettent pas de la recharger suffisamment. Au contraire, effectuer régulièrement des trajets plus longs peut augmenter la durée de vie de la batterie.

En général, lorsqu’une panne de batterie survient, on est toujours surpris. Cependant, il existe des signes avant-coureurs qui ne trompent pas. Des difficultés à démarrer peuvent être un premier avertissement, notamment si votre véhicule n’a pas été utilisé depuis un certain temps ou si votre batterie est déjà ancienne. Soyez particulièrement vigilants en hiver ou en plein été, car les températures extrêmes peuvent affecter considérablement le niveau de charge. Dans ce cas, un booster peut être suffisant pour redémarrer. Mais si la batterie est trop vieille, cela peut ne pas être suffisant et il faudra alors la remplacer. Avant de vous retrouver pris au dépourvu, veillez à vérifier l’âge et la tension de votre batterie.

Quelle sont les étapes à suivre pour le remplacement de la batterie ?

Avant de remplacer la batterie, vérifiez les informations telles que le voltage, l’ampérage et la capacité (en Ampère/h). Vous pouvez trouver ces informations sur votre ancienne batterie ou dans le carnet d’entretien de votre véhicule. Une fois que vous avez votre nouvelle batterie, coupez le contact, puis desserrez les écrous sur les bornes de la batterie, commençant par la borne négative. Retirez ensuite les cosses, nettoyez-les et remplacez la batterie par la nouvelle. Reliez-la en commençant par la borne positive, puis la négative. Et voilà, c’est tout !

Ne jetez pas vos batteries usagées n’importe où ! Il est en effet obligatoire de les recycler, dans un collecteur spécifique. Pour ce faire, vous pouvez vous rendre dans une déchèterie, un centre auto ou un garage, ou bien déposer votre batterie usagée dans un magasin ou un atelier spécialisé. Notez bien que vous n’êtes pas obligé d’acheter une nouvelle batterie lorsque vous déposez votre ancienne.

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Pratique Auto

Sable du Sahara : les conseils à suivre pour nettoyer votre voiture

Alors qu’un nouveau nuage de sable venu du Sahara s’apprête à traverser la France, voici les gestes à faire et ceux à éviter pour laver votre voiture. Il y a près d’un mois, ce même nuage s’est abattu sur l’Hexagone, donnant à notre ciel et à la neige une couleur particulière tout en salissant de nombreux objets, dont les véhicules. Si la tentation est grande de les nettoyer, il est important de ne pas s’y prendre n’importe comment, sous peine de créer d’autres problèmes. En effet, le sable est composé de petites particules abrasives qui peuvent rayer la carrosserie si on tente de les enlever avec ses doigts ou avec des rouleaux dans un centre de lavage. Donc, lorsque vous lavez votre voiture, faites-le avec précaution et soin. Utilisez des produits doux et une éponge douce pour éviter les rayures et les dommages à votre carrosserie.

La persévérance, la plus puissante des armes pour se débarrasser du sable du Sahara

Avant de laver sa voiture, il est important de s’assurer que l’épisode sableux est bien terminé. Cela semble logique mais ces derniers peuvent durer plusieurs jours. Laver sa voiture inutilement est une perte d’eau, de temps et/ou d’argent. Une fois que l’épisode est terminé, le moyen le plus efficace de laver sa voiture reste de le faire manuellement. Commencez par rincer la carrosserie à l’eau et appliquez ensuite un shampoing à l’aide d’une éponge ou d’un chiffon. Cela réduit le risque de rayure. Vous pouvez également utiliser un jet haute pression, mais à distance raisonnable et en évitant d’orienter le jet à angle droit. Pour être sûr de bien nettoyer la voiture, n’oubliez pas les endroits « invisibles » (bas de caisse, passages de roues,…) et les zones reculées.

Vigilance concernant la réglementation !

Il faut également noter que nettoyer un véhicule est une activité réglementée. À Paris, il est interdit de laver sa voiture dans la rue ou n’importe quel autre lieu public, car l’eau usée ne doit pas s’écouler dans la voie publique. Même en dehors de la capitale, il existe des interdictions de lavage pour préserver l’environnement. Alors, tenez-vous prêts : selon Météo France, un nuage de sable du Sahara se dirige rapidement vers le nord-sud du pays.

Le Sable du Sahara est un phénomène météorologique courant, notamment dans le Sud de la France. Il peut rapidement devenir un véritable casse-tête pour les automobilistes et amoureux de sa très chère auto. Face au Sable du Sahara, pour bichonner son véhicule une seule chose à faire : en prendre soin avec beaucoup de patience et de douceur !

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Pratique Auto

ZFE de Toulon : tous les détails à connaître

La métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM) doit mettre en place une Zone à Faibles Émissions (ZFE) pour se conformer à la loi. Celle-ci devra entrer en vigueur le 1er janvier 2023 et tous les détails ne sont pas encore connus. Que sait-on de cette mesure anti-pollution ? Quels véhicules seront interdits ? Quel sera le périmètre de cette ZFE ? Dans cet article, nous vous fournissons toutes les informations nécessaires sur la ZFE de Toulon. 42 grandes villes de France sont concernées par ce dispositif, dont Toulon, pour limiter les émissions de CO2. Les automobilistes devront se référer à la vignette Crit’Air pour connaître le niveau d’émissions de leur véhicule. Alors, à quoi faut-il s’attendre ? Quel est le calendrier prévu ? Quelles sanctions sont prévues ? Nous vous donnons toutes les informations nécessaires concernant la mise en place de la ZFE de Toulon avant son application effective.

Quand sera mis en place la ZFE de Toulon ?

En 2022, à l’heure où nous écrivons ces lignes, la Zone à Faibles Emissions (ZFE) de Toulon n’est pas encore mise en place. Elle doit entrer en vigueur le 1er janvier 2023 et le calendrier détaillé des étapes à suivre n’a pas encore été révélé. Toutefois, il semble que seuls les véhicules les plus polluants (Crit’Air 5 et non-classés) seront interdits d’accès à la zone lors de sa mise en place.

Quels types de véhicules sont soumis à la ZFE à Toulon ?

La ZFE (Zone à Faibles Emissions) de Toulon est une zone de restriction de circulation qui s’applique uniquement aux véhicules essence et diesel Euro 3 et antérieurs (soit immatriculés avant le 1er janvier 2006).

Quel est le périmètre prévu par la ZFE de Toulon ?

Aucun détail supplémentaire n’a été dévoilé par la métropole Toulon Provence Méditerranée lors de cette publication. Cependant, Var-Matin rapporte que des rumeurs circulent sur une éventuelle mise sous cloche d’une petite zone de Toulon. Pour le moment, aucune information officielle n’a été communiquée.

En cas de non-respect de la ZFE toulonnaise, que risque-t-on ?

Les contrevenants à la Zone de Faible Émission de Toulon devraient se voir imposer une amende de classe 3 dont le montant est fixé à 68€. Cependant, le ministère de la Transition écologique examine actuellement les moyens possibles pour mettre en place des systèmes de surveillance, tels que des radars ou des caméras, dans les différentes ZFE de l’Hexagone. Ainsi, les sanctions pour ceux qui ne respectent pas la ZFE de Toulon ne devraient pas tomber avant que ces systèmes ne soient mis en place.

Toulon, comme de nombreuses autres grandes villes françaises, doit se préparer à l’arrivée de la Zone à Faibles Emissions (ZFE) le 1er janvier 2023. La métropole Toulon Provence Méditerranée a pour mission d’instaurer ce dispositif destiné à réduire les niveaux de pollution. La ZFE de Toulon évoluera avec la mise en place de restrictions au fur et à mesure des années.

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Anecdote Automobile

Comment sont inventés les noms des véhicules ?

Saisissez-vous à quel point il est difficile de choisir le nom d’une voiture parmi toutes les désignations existantes ? Eh bien, sachez qu’il existe des professionnels spécialisés dans la conception de noms de voitures pour les constructeurs automobiles. Les constructeurs s’appuient sur des chiffres, des lettres et des mots entiers pour donner une identité particulière à leurs voitures. Mais comment ces noms sont-ils choisis ? Eh bien, c’est la mission des concepteurs de noms, qui sont chargés de sélectionner le meilleur nom pour chaque modèle.

Trouver une nomenclature, une réelle difficulté

Les constructeurs automobiles ont généralement mis en place une structure cohérente pour désigner leurs voitures depuis des décennies. Par exemple, Peugeot a ses modèles à 3 chiffres avec un zéro central, Audi ses A1 à A8, BMW ses séries allant de 1 à 8 et Mercedes ses classes de A à S. Plus récemment, Tesla a fait ses débuts avec ses modèles S, 3, X et Y. Comprenez-vous ce système ?

Chez Mercedes et BMW, le nom des véhicules est conçu pour fournir des informations sur le type de classe et de moteur. Les constructeurs automobiles ont également créé des noms uniques pour les modèles de voitures électriques, pour les distinguer facilement des autres modèles.

Dans un monde où les nouveaux modèles de voitures sont lancés chaque année, il est souvent nécessaire de trouver une nouvelle désignation et un nouveau nom complet pour ces modèles. C’est le cas par exemple pour le Renault Austral ou le Porsche Taycan qui ne reprennent pas d’éléments connus du passé. Heureusement, pour éviter de se perdre dans la recherche d’un nouveau nom de voiture, il existe le métier de concepteur de noms de marques et de produits. Ce professionnel est spécialisé dans la création et le développement de noms de marques et de produits, qui permettront de distinguer un nouveau modèle d’une manière unique et mémorable.

Se pas tomber dans le piège des traductions suspectes

Lors de la création d’un nom pour un modèle, tout dépend de la marque, du message et de la position. Les spécialistes de l’identification et de la nomenclature utilisent même un logiciel spécifique, qui peut générer jusqu’à 100 suggestions de noms pour une voiture.

Ce logiciel a pour objectif d’éviter que des traductions peu flatteuses soient faites : les prononciations, l’accentuation et la signification des noms des modèles potentiels sont soigneusement vérifiés dans différents pays. Le processus prend généralement entre 2 et 3 mois pour être complété.

En conclusion, les termes alphanumériques, qui combinent des lettres et des chiffres, sont plus largement reconnus à l’échelle internationale. De plus, en optant pour cette méthode, il est peu probable que leur signification soit mal interprétée dans la langue appropriée.

En choisissant une nomenclature, les concepteurs de noms doivent prendre garde aux chiffres « maudits » et aux nombres ayant une signification particulière, comme le chiffre 13 ou le chiffre 4 en Chine. Ces chiffres peuvent avoir des connotations négatives et il est important de les éviter pour éviter toute confusion.

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Pratique Auto

Avant d’assurer votre voiture, quels sont les points importants à vérifier ?

Vous venez de faire l’acquisition d’une nouvelle voiture. Félicitations ! A présent, un point important est à effectuer : assurer votre nouveau véhicule. Le mag Tressol-Chabrier vous accompagne dans l’assurance de votre nouveau bolide. On a dressé les points essentiels à vérifier avant de signer votre contrat d’assurance auto.

L’assurance automobile, une obligation

Il faut savoir que la législation impose la possession du permis de conduire, et l’obligation d’assurer tout véhicule à moteur.

En cas de défaut d’assurance vous êtes passible d’une amende de 3 750 €, qui peut même être assortie de trois ans de suspension de votre permis de conduire, ou de la confiscation du véhicule concerné, avec l’obligation d’accomplir (à vos frais) un stage de sensibilisation à la circulation routière.

Le plus important est que s’il vous arrive un accident alors que vous n’êtes pas assuré, un fond spécial mis en place par l’état indemnisera la victime, mais si, en tant que conducteur non assuré, vous êtes à l’origine de cet accident, ce fond de garantie se retournera directement contre vous pour obtenir le remboursement des indemnités perçues par la victime de cet accident. Et ce remboursement pourrait vous coûter très cher !

Attention à bien vérifier les informations fournies !

Il est important de vérifier toutes les informations fournies à votre assureur, en particulier :

  • Vos coordonnées (nom, prénom, adresse, etc.) ;
  • Le véhicule assuré (modèle, kilométrage, puissance, etc.) ;
  • L’usage du véhicule (nature des trajets, kilométrage moyen, etc.) ;
  • Les identités du ou des conducteur(s).

Si des informations sont erronées, vos démarches pour obtenir une indemnisation en cas de sinistre pourront être plus compliquées. En cas d’erreur, d’omission ou fausse déclaration, votre contrat peut être résilié par l’assureur.

Quels sont les différents types de contrats assurance auto ?

Il existe trois types de contrats d’assurances suivant vos besoins ou votre budget :

  • L’assurance au tiers : elle comporte uniquement la responsabilité civile, couvre les dégâts causés à une personne lors d’un sinistre, il s’agit du minimum réglementaire.
  • L’assurance au tiers plus ou intermédiaire qui comporte davantage de prestations.
  • L’assurance tous risques est celle qui vous couvre le plus. Mais attention, elle ne vous assure pas pour tout, contrairement à ce que son nom laisse à penser.

Attention, chaque contrat est différent, il ne faut pas penser qu’une assurance tous risques ou intermédiaire vous propose automatiquement telle ou telle garantie alors qu’au final, elle n’était qu’en option dans le contrat en question. Soyez attentif aux garanties proposées sur le contrat, surtout si elles vous sont importantes : garantie vol, remorquage, prêt d’une voiture, bris de glace, incendie…

Même dans le cas d’une assurance « tous risques », le véhicule n’est pas protégé contre tous les risques. Le plus important est de s’assurer que les garanties les plus indispensables, notamment la garantie dommages matériels subis et la garantie conducteur, sont bien présentes. Mais d’autres garanties peuvent aussi avoir leur importance, comme celles protégeant contre le bris de glace, les catastrophes naturelles, le vol ou encore l’incendie.

La plupart des assurances auto prévoient également des prestations d’assistance, il est important de les vérifier afin de connaître les services auxquels vous pouvez prétendre en cas de sinistre. Les plus importants sont l’assistance, le remorquage du véhicule et le prêt d’un véhicule de remplacement. Ces prestations permettront bien souvent à l’assuré de faire son choix entre différents contrats.

Une attention particulière doit aussi être portée aux montants des franchises. La franchise correspond à la somme qui reste à votre charge et qui n’est pas assumée par votre assureur. Il arrive que des organismes proposent une prime d’assurance abordable mais qui cache en contrepartie des franchises exorbitantes qui vous coûteront cher le jour où un sinistre se produit.

En cas de besoin, faite simuler par votre compagnie votre reste à charge ou vos prestations en imaginant un sinistre.

Pour bien choisir votre assurance automobile, vous devrez affiner votre choix en fonction de votre profil et de l’utilisation de votre véhicule. A savoir que lors de l’achat d’un véhicule au sein d’une concession Tressol-Chabrier, un conseiller commercial peut vous aiguiller dans votre choix d’assurance. N’hésitez pas à demander des renseignements lors de votre visite !

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Sécurité routière & Prévention

Circulation sur la voie du milieu sur autoroute : ce qu’il faut savoir

Bien que rouler au milieu de l’autoroute soit une pratique courante en France, il est important de connaître les règles et les sanctions encourues. Les automobilistes doivent s’assurer qu’ils respectent les limites de vitesse et qu’ils maintiennent une distance de sécurité suffisante entre eux et les autres véhicules. Les conducteurs qui ne respectent pas ces règles peuvent être soumis à des amendes et à des sanctions pouvant aller jusqu’à la suspension ou à l’annulation de leur permis de conduire.

La voie du milieu, cette voie tant aimée

Ne jetez pas la première pierre à celui qui a déjà squatté un peu trop longtemps la voie du milieu. Nous sommes tous passés par là, parfois par inattention, souvent par commodité. Des études suggèrent que plus d’un tiers des automobilistes français le font, et que la nuit, c’est même un conducteur sur deux qui roule sur la voie du milieu. Que ce soit par ignorance du Code de la Route ou par volonté de rester seul et de ne pas avoir à freiner pour laisser les autres s’insérer, la pratique est courante mais comporte des risques pour tout le monde.

Les automobilistes doivent se répartir correctement sur les voies, en circulation sur la file de droite et les deux les plus à gauche étant réservées aux dépassements sur une courte distance. Malheureusement, lorsque des conducteurs roulent au milieu, certains sont alors tentés de les doubler par la droite, ce qui peut causer de nouvelles infractions et mettre en danger tous les usagers. C’est pourquoi Pascal Contremoulins rappelle que « la voie de droite n’est pas réservée aux poids-lourds ». Il est essentiel que les automobilistes comprennent et respectent cette règle pour éviter les embouteillages et pour assurer la sécurité de tous sur la route.

Conduire sur la voie du milieu, quelles sont les sanctions possibles ?

Selon le Code de la Route, circuler hors de sa voie est strictement interdit. En effet, l’Article R412-9 précise que tout conducteur doit, autant que le permet l’état ou le profil de la chaussée, maintenir son véhicule proche du bord droit. De plus, des sanctions sont prévues pour ceux qui ne respectent pas cette règle, sous forme d’amende forfaitaire de 35 € (ou minorée à 22 €) sans retrait de points.

Si vous êtes confronté à un conducteur circulant sur la voie du milieu et que vous êtes tenté de dépasser par la droite, sachez que vous vous exposez alors à une amende de 135 € ainsi qu’un retrait de trois points.

Si vous êtes adapte du « camping » sur la voie du milieu lors de vos déplacements sur l’autoroute, vous savez désormais ce que vous encourrez en terme de sanctions juridiques et financières. Sachez également que les autres usagers ne vous portent pas dans leur coeur. Alors pour le bien-vivre ensemble sur les routes, déportez-vous à droite. On vous assure que cette voie n’est pas hantée ni maudite et que votre voiture y a toute sa place !

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Le futur de l’automobile

Les véhicules hybrides, le meilleur des deux mondes

Les véhicules hybrides font partis de la famille des véhicules électriques, peu nombreux il y a quelques temps, ils sont désormais courant. Mais il est encore difficile de s’y retrouver : hybrides légers, hybrides rechargeables ou encore juste hybrides. Faisons le point ensemble sur ces véhicules mêlant technologie électrique et moteur thermique. Un compromis écologique et économique !

Qu’est ce qu’un véhicule hydride ?

Les véhicules classiques hybrides ou full hybrid possèdent un moteur classique, moteur principal qui peut être à essence ou au diesel et un second moteur électrique en complément de puissance. Ces deux moteurs sont reliés à une batterie commune et peuvent fonctionner ensemble ou séparément.

Pour les recharger , il suffit de rouler ! L’énergie cinétique émit lors de décélération ou/et de freinage est stockée dans la batterie, lorsque au contraire vous accélérez, cette énergie vient relayer le moteur thermique.

Voiture hybride : fonctionnement, avantages et inconvénients

L’objectif d’un véhicule hybride est d’utiliser de façon optimale chacune des sources d’énergie électrique et thermique afin de limiter les émissions de CO2 et réduire la consommation énergétique. 

Zoom sur l’hydride léger

Moins coûteuse que l’hybride, les véhicules dit micro Hybrid ou Mild Hybrid possèdent aussi un moteur thermique et même principe que pour le full hybride, lors des freinages et décélérations, l’énergie cinétique est aussi stockée mais cette fois dans une plus petite batterie de 12 ou 48 V. Il est en revanche impossible de rouler en tout électrique avec ce type de véhicule.

L’hybride rechargeable, c’est quoi ?

C’est l’hybridation qui se rapproche le plus d’un véhicule électrique. Plus coûteuse que les versions que nous avons vu précédemment cette technologie est la plus aboutie en terme d’électrification. La batterie est plus grosse et permet de rouler pendant un peu plus d’une cinquantaine de km en full électrique. La batterie peut se recharger sur les bornes rapides ou sur une prise secteur. Le coté pratique c’est que pour les trajets quotidiens l’hybridation rechargeable permet de rouler sans utiliser d’essence. Et contrairement à un véhicule tout électrique, aucune limitation d’autonomie le moteur essence ou diesel prend le relai.

Véhicule hydride, hydride léger ou hydride rechargeable, désormais les véhicules avec une motorisation électrique et thermique n’ont plus aucun secret pour vous.