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Pratique Auto

Assurance auto : comment déclarer un sinistre ?

Après un accident, un accrochage ou même un vol de votre voiture, il est primordial d’en informer son assurance afin d’être protégé et de faire valoir les clauses de votre contrat d’assurance auto. Ces événements peuvent générer pas mal de stress et il est parfois impossible de savoir par où commencer. Dans le mag Tressol-Chabrier, on vous explique les démarches à suivre pour déclarer un sinistre à son assureur.

Sinistre automobile : que dit la loi ?

En cas d’accident, de vol ou de dégradation du véhicule assuré, une déclaration de sinistre est nécessaire pour que le contrat d’assurance auto soit appliqué et les garanties prévues puissent être mises en œuvre. Différentes options s’appliquent en fonction du type d’assurance que vous avez souscrit : garanties tous risques ou assurance au tiers.

L’article L113-2 du Code des assurances impose de déclarer tout sinistre susceptible d’engager la responsabilité de l’assureur, notamment en matière d’assurance automobile. Faire une déclaration de sinistre n’est donc pas facultatif et constitue une obligation légale.
Dans la majorité des cas, il est nécessaire d’effectuer la déclaration de sinistre à son assureur. Néanmoins, des sinistres ne nécessitent pas de déclaration, par exemple s’il ne concerne que le tiers et qu’il n’y a pas de dégât matériel ni de blessure, ou si le sinistre est très mineur (une rayure invisible, par exemple).

Quels sont les délais à respecter pour déclarer un sinistre automobile ?

Il est essentiel de se rappeler que la déclaration de sinistre doit être effectuée rapidement. En règle générale, vous avez 5 jours ouvrables ou moins pour le faire. En cas de vol, ce délai est ramené à 2 jours ouvrables.

Nous vous conseillons vivement d’effectuer votre déclaration d’accident dès que possible, surtout si d’autres véhicules sont impliqués. Cela vous aidera à vous souvenir précisément de ce qui s’est passé et de ne pas oublier des informations cruciales.
Pour procéder à votre déclaration sur le moment, veillez à assurer votre sécurité : déplacez le véhicule dans un endroit sûr, mettez votre gilet jaune et placez votre triangle de présignalisation à une distance appropriée.

Même si vous venez de changer d’assurance pour votre véhicule, les échéances imparties doivent être scrupuleusement respectées. Ne pas respecter les délais peut avoir des conséquences graves, comme rendre le processus plus compliqué, ou même faire perdre vos garanties.

Comment effectuer une déclaration de sinistre auto ?

Il est possible de déclarer un sinistre à son assurance auto de plusieurs façons :

  1. L’utilisation d’un constat amiable s’avère être la solution la plus simple. Remplissez ce formulaire afin de vous assurer de ne rien oublier d’important. Notez que ce type de constat peut être établi même pour des sinistres ne concernant qu’une seule personne.
  2. On peut effectuer sa déclaration d’assurance via le site internet de son assureur ou bien en utilisant une application spécialement conçue à cet effet.
  3. L’application e-constat automobile proposée par l’État permet de réaliser un constat amiable en ligne facilement, mais seulement si le sinistre implique des voitures françaises et qu’il n’y a pas d’accident corporel à déplorer.
  4. Les assurances proposent généralement plusieurs moyens pour effectuer une déclaration : par téléphone, par mail ou en se rendant dans une agence.
  5. Vous pouvez également envoyer votre déclaration de sinistre par courrier.

Quelles sont les différentes pièces à fournir pour effectuer une déclaration de sinistre automobile ?

Il est facile de déclarer un sinistre. Cependant, pour accélérer le processus de remboursement, il peut être avantageux de joindre certains documents à la déclaration.

Tout vol ou vandalisme doit être déclaré dans un commissariat pour obtenir un récépissé de dépôt de plainte que vous pourrez fournir à votre assureur.

Afin de prouver les circonstances de l’accident, des preuves devront être fournies, telles que des photos et les coordonnées de témoins.

Comment rédiger un courrier de déclaration lors d’un accident avec son véhicule ?

Le constat amiable peut s’avérer très utile pour apporter des précisions et des renseignements complémentaires. Nous vous invitons à utiliser le verso pour compléter votre déclaration et que l’ensemble de votre document soit le plus clair et précis possible.

De plus, si vous souhaitez rajouter des éléments et que vous manquez de place, vous pouvez joindre un courrier à votre assurance.

Vous pouvez déclarer un sinistre par courrier, bien que ce ne soit pas conseillé, car des erreurs sont susceptibles d’être commises. Voici la procédure à suivre :

  • Pour commencer, vous devez indiquer vos informations personnelles ainsi que des renseignements sur votre contrat d’assurance auto, tels que vos coordonnées, votre numéro de téléphone, votre numéro de contrat d’assurance et la date de début de votre contrat.
  • Il est essentiel d’indiquer le type de sinistre : accident, vol, vandalisme, incendie ou bris de glace.
  • Pour bien décrire les circonstances du sinistre, il est recommandé de procéder de manière chronologique et de fournir des informations claires, précises et complètes.
  • Après avoir détaillé le sinistre, vous pouvez dresser la liste des dommages corporels et incorporels.
  • Vous avez la possibilité d’inclure toutes informations supplémentaires pertinentes, telles que les coordonnées d’éventuels témoins, des photographies et des documents justificatifs.

Il est recommandé d’envoyer le document par courrier recommandé avec un accusé de réception.

Déclarer un sinistre lors d’un accident automobile ou le vol de son véhicule peut être un véritable enfer ! Pour effectuer ces démarches, nous vous invitons à prendre le temps de comprendre les processus et de fournir à votre assurance toutes les informations nécessaires. Ces bonnes astuces vous rendra ces démarches administratives bien plus faciles ! Enfin, il est essentiel de se rappeler que les assureurs sont là pour aider et apporter des conseils et des orientations personnalisées si cela est nécessaire.

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Le futur de l’automobile

Rouler en voiture électrique est-il bon pour la santé ?

Rouler à bord d’une voiture électrique est un avantage non seulement pour la planète, mais aussi pour vous ! En effet, selon une étude de l’université de Caroline du Sud aux Etats-Unis, les effets d’un véhicule électrique seraient bénéfiques pour la santé.
On regarde cette étude de plus près dans le Mag Tressol-Chabrier.

Le véhicule électrique face à la pollution et à l’asthme

Il est incontestable que les voitures électriques sont bénéfiques pour l’environnement et notamment pour la pollution sonore. Cette fois-ci, c’est l’impact positif de leur usage sur la santé qui est mis en évidence.

La Keck School of Medicine de l’Université de Californie du Sud a étudié le lien entre la quantité de voitures électriques présentes dans certaines zones, la pollution enregistrée localement et les visites aux urgences liées à l’asthme entre 2013 et 2019.

L’étude a révélé que les visites aux urgences sont en baisse dans les zones dans lesquelles le nombre de voitures électriques immatriculées est plus élevé. Plus précisément, chaque augmentation de 20 immatriculations de véhicules électriques pour 1 000 habitants entraîne une baisse de 3,2 % des visites à l’hôpital.

L’avantage va encore une fois à la voiture électrique

La docteure Erika Garcia, spécialiste en médecine et ayant participé à l’enquête, a expliqué comment le sujet pourrait s’amplifier et susciter l’intérêt des gouvernements.

« Lorsque nous pensons aux actions liées au changement climatique, c’est souvent au niveau mondial »

 « Mais l’idée que les changements effectués au niveau local peuvent améliorer la santé de votre communauté pourrait être un message puissant pour le public et les décideurs. »

Erika GARCIA – Spécialiste en médecine.

En 2013, les villes concernées comptaient en moyenne 1,4 voiture électrique pour 1 000 habitants. En 2019, ce chiffre avait atteint les 14,6, ce qui a permis une amélioration significative de la qualité de l’air.

Cependant, cela a aussi pour conséquence de creuser les écarts entre les populations les plus défavorisées et celles les plus favorisées. En effet, les zones à faibles revenus et à faible niveau d’éducation ont moins adopté la voiture électrique, ce qui a eu pour effet de maintenir des conditions de vie moins saines pour ces populations.

La voiture électrique a donc tout pour plaire ! Économique, écologique et maintenant bénéfique pour la santé, on se demande quelle raison pourrait vous convaincre pour ne passer à l’électromobilité ?

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Le futur de l’automobile

Plan covoiturage : quel premier bilan peut-on tirer de ce dispositif ?

Dans le but de réduire les émissions de CO2 liées à l’utilisation des véhicules sur les routes de l’hexagone, le gouvernement a mis en place plusieurs projets. L’un deux est la mise en place d’aides pour le covoiturage afin de favoriser les déplacements à plusieurs et de limiter son empreinte carbone. Comme annoncé sur notre blog, le plan d’aide au covoiturage a été lancé par le gouvernement en début d’année 2023.
2 mois après son commencement, voici un premier bilan de ce plan covoiturage qui s’établira sur 5 ans !

Un mois de janvier prometteur pour le plan covoiturage du gouvernement

C’est une bonne nouvelle que nous souhaitons vous partager. Les aides mises en place par le gouvernement depuis le 1er janvier pour promouvoir le covoiturage ont donné des résultats encourageants ! Entre janvier 2022 et janvier 2023, le nombre de trajets a été multiplié, et un grand nombre de primes de 100 euros ont été distribuées. Le ministère de la Transition écologique, celui de la Transition énergétique et celui des Transports ont publié un communiqué à ce sujet :

« En un an, le nombre de trajets en covoiturage courte distance a été multiplié par quatre, avec plus de 800 000 trajets enregistrés pour le mois de janvier par rapport à 230 000 trajets en janvier 2022. »

« Les nouvelles aides mises en place à partir du 1er janvier 2023 ont fait progresser le covoiturage courte distance de 30 % en un mois seulement. Près de 20 000 conducteurs se sont également déjà engagés dans l’obtention de la prime de 100 € pour les nouveaux conducteurs, versée par les plateformes de covoiturage. »

Ministères des transitions écologiques, énergétiques et des transports.

Des ministres satisfaits : le plan covoiturage est un succès !

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a exprimé sa satisfaction face aux bons résultats du plan covoiturage.

Elle a déclaré : « Nous devons poursuivre sur cette lancée en offrant un soutien aux conducteurs, aux passagers, aux collectivités et aux entreprises pour les encourager à participer à ce projet. »

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, affirme que les signes montrent que les Français sont en train d’utiliser les mesures mises en place par le gouvernement pour le covoiturage. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, précise que le covoiturage devient une habitude au quotidien. Les voitures qui circulent chaque jour avec des places libres forment un réseau de transport.

Il semblerait que les aides du gouvernement ne soient pas les seules à expliquer l’augmentation des chiffres en faveur du covoiturage. En effet, l’augmentation des coûts des carburants peut aussi être un facteur ayant contribué à l’essor de cette pratique.

Le gouvernement offre une prime de 100 euros à ceux qui optent pour le covoiturage. Pour prétendre à cette prime, il est nécessaire d’effectuer plusieurs trajets.

Chaque jour, des millions de Français empruntent le réseau routier en étant seul à bord de leurs voitures. Une mutualisation du moyen de transport semble être une solution cohérente et dans l’air du temps. En effet, le covoiturage permet aux automobilistes de faire des économies et de réduire leurs empreintes carbone en diminuant le nombre de trajets et en étant plusieurs à bord. Ce mode de transport présente de nombreux avantages tant financier qu’écologique ! Encouragé par les aides du gouvernement, ce moyen de déplacement a un avantage de plus à son arc. Les mesures prises par celui-ci pour encourager les français à partager leur véhicule semble fonctionner ! Le covoiturage pour les petits et longs trajets est la tendance de cette année 2023. Et vous, à quelle fréquence effectuez-vous du covoiturage ?

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Le futur de l’automobile

Véhicules électriques : la barre des 100 000 bornes bientôt atteinte !

Dernièrement, le gouvernement avait annoncé un objectif de 100 000 bornes à atteindre avant 2021… Cependant, avec un peu de retard, cet objectif a été repoussé en 2023, et le résultat final n’est plus très loin. En effet, la ministre des PME, Olivia Grégoire, a indiqué lors d’un débat au Sénat que la France atteindra son objectif au deuxième trimestre.

Etat des lieux des bornes de recharge

La ministre des PME, Olivia Grégoire, a indiqué mardi que le but initial de 100 000 bornes de recharge pour les voitures électriques en France, prévu pour 2021, sera atteint au deuxième trimestre 2023. Selon le baromètre de l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere-France), le nombre de points de recharge en France avait atteint près de 83 000 fin 2022, soit une hausse de 53 % par rapport à l’année précédente.

La ministre a reconnu qu’ils avaient pris un peu de retard, et a mis en avant le contexte difficile, notamment la pénurie de puces électroniques qui touche l’industrie automobile depuis deux ans.

La France dans le top 3 des pays les mieux équipés

La France fait partie des trois principaux pays en Europe équipés de bornes de recharge pour véhicules électriques, derrière les Pays-Bas et l’Allemagne qui concentrent la moitié des bornes. Dans les aires des réseaux autoroutiers APRR et AREA, toutes les bornes sont à présent installées conformément aux exigences légales. Les aires du réseau Sanef sont équipées à 85 %, et celles du réseau Vinci devraient toutes être équipées à la fin de l’année 2023. Selon le baromètre de l’Avere-France, près de 90 % des points de recharge offrent une charge lente, et moins de 7 % offrent une puissance de charge supérieure à 150 kW, ce qui permet de recharger totalement la batterie d’un véhicule en une vingtaine de minutes.

En 2035, l’Europe aura uniquement des véhicules électriques. Pour que cette transition se fasse avec succès, l’industrie automobile préconise le déploiement de bornes de recharge publiques, afin de donner aux automobilistes l’assurance nécessaire pour effectuer des trajets plus longs.

Le constat est sans appel et les chiffres clés le prouvent. Le nombre de voitures électriques continue d’augmenter en France. Avec une hausse de 3 % par rapport à l’année précédente, ce type de véhicule représente 13% des immatriculations fin 2022. Côté infrastructure de l’électromobilité, l’offre s’étend avec l’objectif de 100 000 bornes de recharge bientôt atteint. Vous êtes doté d’un véhicule électrique et vous avez pour projet d’installer une borne de recharge à domicile ? Tressol-Chabrier avec l’offre « Electric&vous » vous accompagne dans l’électrification de votre mobilité !

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Anecdote Automobile

Pourquoi aime-t-on l’odeur de l’essence ?

Pour Proust, c’était la madeleine. Pour certains, c’est l’odeur de la colle. Et pour d’autres, c’est l’odeur de l’essence ! L’effluve de carburant, certains l’adorent et d’autres personnes la détestent. Dans sa chanson « L’odeur de l’essence », Orelsan ne l’explique pas ! Alors pourquoi cette odeur est-elle tant appréciée par certaines personnes ? Que leur procure-t-elle ?
Aujourd’hui ,le Mag Tressol-Chabrier vous explique pourquoi cette odeur est tant appréciée chez certaines personnes.

L’essence appelle vos émotions !

La première raison serait psychologique ! En effet, Marcel Proust, célèbre écrivain français, a énoncé le postulat du phénomène de Proust, plus connu sous le nom de « madeleine de Proust », selon lequel une odeur peut rappeler des souvenirs particulièrement spéciaux.

Des chercheurs de l’Université de Liverpool ont affirmé que le système olfactif est près des zones cérébrales traitant de la mémoire et des émotions. De ce fait, il est possible que les gens qui aiment l’odeur de l’essence associent des souvenirs spéciaux à cette odeur.

Lorsque vous sentez l’essence, votre mémoire peut vous rappeler de nombreuses choses : allant des souvenirs de vos parents remplissant la voiture pour les vacances à votre premier scooter.

Une raison plus terre à terre : le benzène

Une théorie physiologique soutient que l’essence contient de très faibles concentrations de benzène.

Les chercheurs avancent l’idée que le benzène endort le système mésolimbique, communément appelé « voie de récompense », ce qui procure une sensation de plaisir bref.

Les produits tels que la colle, la fumée de tabac et la peinture contiennent du benzène qui, bien que dégageant un parfum agréable pour certaines personnes, n’est pas sans danger pour la santé.

Cependant, les Centres pour le Contrôle et la Prévention des catastrophes déclarent que l’ingestion importante de benzène peut provoquer des maux de tête, des tremblements, un rythme cardiaque anormal et même une perte de connaissance.

De plus, une étude de l’Académie nationale des sciences américaine (NAS) conduite l’année dernière a montré que plus de la moitié de la population américaine avait été exposée à des niveaux élevés de plomb (contenu dans des carburants) durant sa petite enfance. Cela a entraîné une perte globale de 824 097 690 points de QI depuis 2015.

Même si certaines personnes adorent l’odeur de l’essence, ce qui peut être une raison de plus pour passer à la pompe, l’astuce pour économiser du carburant est toujours bonne à prendre !

Tout s’explique ! L’odeur de l’essence vous plaît car elle vous rappelle des souvenirs et vous rend nostalgique ! Un élément chimique, le benzène, donne également une odeur enivrante à l’essence. Nous vous conseillons tout de même de ne pas renifler ces substances trop longtemps puisqu’elles sont nocives pour votre santé !

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Pratique Auto

Conduire sans permis légalement, un projet qui se confirme

L’étape clé du permis de conduire est sans doute un moment stressant et déterminant pour tous les candidats qui s’apprêtent à le passer. Cependant, certains s’autorisent à prendre le volant avant même d’avoir passer l’examen fatidique, ce qui peut engendrer de lourdes sanctions et des conséquences parfois irréversibles. De plus, l’attente d’une date d’examen peut s’avérer longue. Face à ce contexte, le gouvernement a mis en place un projet qui devrait ravir ceux en attente du précieux sésame.
Sur le Mag Tressol-Chabrier, on vous explique tout sur ce projet de loi.

Conduire sans permis, quel est ce projet ?

Le 12 juillet dernier, Gérald Darmanin a annoncé que les apprentis conducteurs pourraient prendre le volant sous l’autorisation de leur auto-école. Malgré les doutes qui entouraient cette mesure, nous vous confirmons qu’elle est en cours d’application. Dans une interview pour le quotidien régional, Le Progrès, le ministre de l’intérieur a indiqué une mesure choc destinée à réduire le délai d’attente à l’examen pratique du permis de conduire. En raison notamment des effets de la Covid-19, le retard pour passer l’examen s’est accumulé. Il a également indiqué le recrutement de 100 inspecteurs supplémentaires et la mise en place d’un permis probatoire inspiré du modèle belge.

Le ministre a évoqué l’idée de donner aux jeunes apprentis conducteurs la possibilité de conduire seuls une voiture, sans accompagnateur, avant même de passer l’examen, sous certaines conditions et avec l’aval du moniteur d’auto-école. Il a cité comme exemple une autorisation limitée à la conduite en semaine et en journée, à condition de prouver un niveau de maîtrise suffisant. Cependant, une discussion et une analyse approfondie sont nécessaires avant de décider de la mise en œuvre de cette initiative.

Une idée qui ne séduit pas les inspecteurs

Depuis, le silence est de mise. Le 3 octobre, le syndicat Snica-FO a lancé une grève des inspecteurs du permis pour dénoncer la fraude grandissante aux examens théoriques depuis qu’ils ont été privatisés, et pour contester le projet d’un permis provisoire. Selon eux, cette mesure n’apporterait qu’une nouvelle opportunité de fraude, de l’insécurité sur les routes et ne réglerait pas le manque de personnel et les longs délais d’attente, pouvant aller jusqu’à 6 mois.

Quelles sont les conditions d’obtention de cette autorisation de conduite ?

Il semble que les discussions autour du projet soient bien avancées. Voici les grandes lignes de cette proposition de loi à ce jour :

  • Le projet sera accessible aux candidats du permis B qui justifient d’un contrat de travail.
  • Il sera impératif d’avoir suivi au minimum 30 heures de conduite en auto-école, et passer un « test de connaissances des risques ».
  • L’État délivrera une attestation dont la durée n’est pas encore fixée (6 mois probablement).
  • La conduite sera autorisée la journée, en semaine et une exception pourra être faite pour ceux qui travaillent la nuit et/ou le week-end.
  • L’attestation sera dotée d’un capital de 3 points, et les policiers et gendarmes de terrain auront accès à un fichier pour gérer les éventuelles infractions.

Rendez-vous en 2024 pour conduire sans permis !

A ce jour, février 2023, les discussions concernant le projet de permis provisoire sont encore en cours ! Toutefois, des modifications pourraient encore être apportées selon les réunions et les avis des différentes parties prenantes. Une mise en place progressive, régions par régions, à partir de 2024, pourrait donc être envisagée. Bien que cette mesure soit intéressante, elle n’offrira pas de réduction des temps d’attente à court terme et permettra aux jeunes d’accumuler de l’expérience au volant sans se ruiner et d’avoir plus de chances de décrocher leur carte rose du premier coup.

Ce projet pourrait permettre à de nombreux candidats de se former davantage avant l’épreuve fatidique du permis de conduire. Cependant, reste à savoir si le projet va réellement être mis en place sans embûche. Du côté du Mag Tressol-Chabrier, on continue à se tenir informés.

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Innovation & Technologie Automobile

Le magnésium pourrait-il remplacer le lithium dans les batteries des véhicules électriques ?


Le magnésium est une matière première qui a le potentiel de devenir une alternative au lithium pour les voitures électriques. Bien que le lithium soit plus couramment utilisé, le magnésium a des avantages considérables, notamment une plus grande densité énergétique, un coût plus faible et une plus grande durabilité. C’est pourquoi de plus en plus de chercheurs étudient les possibilités offertes par le magnésium pour remplacer le lithium dans les batteries des voitures électriques. Le Mag Tressol-Chabrier vous en dit plus aujourd’hui sur cette innovation qui pourrait ouvrir de nombreuses possibilités à une production plus étendue des batteries de véhicules électriques.

Le magnésium, une matière première plus abondante et plus durable

Les chercheurs de l’Université des sciences de Tokyo ont déterminé la « composition optimale » d’une cathode de batterie en magnésium. Celle-ci augmente le nombre de cycles et offrirait une capacité de batterie très importante.
Dans le Journal of Electroanalytical Chemistry, on peut voir que des scientifiques ont remplacé une partie du vanadium (V) par du manganèse (Mn) dans un composé de magnésium (Mg), ce qui a conduit à une structure avec une « composition remarquablement uniforme ».

La restructuration du composé a entraîné une amélioration des propriétés de charge/décharge. De plus, le magnésium possède une densité énergétique supérieure à celle du lithium, ce qui représente un avantage considérable.

Bien que le lithium soit considéré comme une « terre rare », il est en réalité le 33ᵉ élément le plus abondant. Le magnésium, lui, se classe à la 8ᵉ place. De plus, la Chine est le premier fournisseur de lithium, et une mine pourrait être ouverte en France, ce qui pourrait modifier l’avenir de la production de magnésium.

Quelle est la composition du magnésium en détail ?

L’objectif principal de l’étude était de déterminer les proportions optimales des différents éléments. Pour ce faire, des techniques telles que la diffraction et l’absorption des rayons X, ainsi que la microscopie électronique à transmission ont été utilisées.
L’analyse de la composition de la structure cristalline, de la répartition des électrons et de la morphologie des particules des composés a révélé que ces derniers présentaient une composition inhabituellement homogène.
Après avoir effectué des mesures électrochimiques afin de déterminer les performances de la batterie avec divers électrolytes, les chercheurs ont évalué les propriétés de charge/décharge des cathodes à différentes températures.

Il semble que la structure cristalline particulièrement stable ainsi qu’une grande quantité de compensation de charge par le vanadium conduisent aux propriétés de charge décharge supérieures que nous avons observées.

Yasushi Idemoto – professeur.

De plus, il affirme que les résultats « indiquent que ce matériau pourrait être un bon choix de cathode pour les batteries rechargeables au magnésium ».

Il est possible que ce composé récemment découvert soit une option plus fiable, moins onéreuse et plus efficace que le lithium.

Concrètement, pour le moment, aucune date n’est avancée pour le lancement de la production des batteries au magnésium. Cependant, les chercheurs continuent leurs tests. Ces recherches nous révéleront d’autres matières premières compatibles pour la production des batteries de véhicule électrique pour venir remplacer le lithium, dont les ressources ne sont pas inépuisables.
Le véhicule électrique est un challenge ! Sa conduite, son utilisation ainsi que sa fabrication nous invitent à réinventer nos habitudes de déplacement et nos procédés industriels de production. Le véhicule électrique est un domaine d’activité qui comporte de nombreux challenges. Il est le sujet de nombreuses innovations que nous partageons avec grand plaisir !

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Pratique Auto

Vignette Crit’Air, paiement des amendes, un filtre « anti-arnaque » bientôt mis en place

Les tentatives d’arnaques sont de plus en plus présentes par SMS et notamment sur les vignettes Crit’Air. Dans ce contexte de fishing, les autorités appellent les destinataires à être vigilants quant aux nombreux messages reçus visant à régler des amendes ou à commander une vignette Crit’Air.
Un filtre anti-arnaque va notamment être mis en place par le gouvernement très prochainement.

La nouvelle vague d’arnaque par SMS

Quelques mois après l’arnaque des vignettes Crit’air, place à la nouvelle arnaque de retard de paiement d’un PV. Le plus étonnant ? Ces SMS seraient apparemment envoyés par l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI).

Faux ! Depuis la fin du mois de janvier, des SMS frauduleux sont envoyés par des arnaqueurs mentionnant un retard de paiement de 35 euros et une référence de dossier (3001785). Ces messages incitent les destinataires à cliquer sur un lien fourni à la fin du message afin de consulter leur dossier et régler leurs amendes.

L’ANTAI a été vigilante face à ce problème persistant. En été dernier, elle a ainsi mis en garde les usagers de la route contre les SMS frauduleux proposant de régler leurs amendes via des sites pirates, et leur a rappelé que ces derniers visaient à subtiliser des informations personnelles ou professionnelles (comptes, mots de passe, données bancaires…) à des fins malveillantes.

Attention aux tentatives d’hameçonnage

Le Groupement d’intérêt public Action contre la cybermalveillance, mis en place par le gouvernement, a observé une augmentation considérable de mails et SMS frauduleux prétendant demander des paiements d’amendes en ligne, ce qui est en fait une arnaque et une campagne de phishing visant à subtiliser des informations personnelles et bancaires.

Il est recommandé de ne pas répondre aux messages reçus et de ne pas suivre les liens envoyés. Le GIP demande de signaler leur réception en envoyant les SMS reçus au numéro 33 700 et les mails à Signal Spam.

Le gouvernement mettra en place un filtre anti-arnaque d’ici fin 2023

Le ministre délégué chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot, a annoncé ce lundi 20 février que le gouvernement mettra en place un « filtre anti-arnaque » d’ici à la fin de l’année 2023.

Le ministre a souligné que l’insécurité numérique a connu une forte augmentation, ce qui est intolérable. La mise en place d’un filtre sera donc utile pour prévenir les internautes et les usagers des sites à arnaques. Ils pourront toujours y aller, mais un avertissement leur sera envoyé.

« Nous travaillons à ce que, à l’horizon de la Coupe du monde de rugby (septembre 2023) une première version expérimentale soit disponible et qu’elle puisse être généralisée à l’horizon des JO-2024 »

Jean-Noël Barrot – Ministre chargé du Numérique.

Les opérateurs télécoms mettront en place une « liste rouge » de sites soupçonnés d’être liés à des fraudes. Afin d’être le plus efficace possible, ce projet pourrait être mis en place de manière collaborative.

Un second dispositif : un cyber-score

Un Cyberscore à l’image du NutriScore devrait être mis en place d’ici à la fin de l’année pour les sites internet. Approuvé par le Parlement il y a un an, ce « cyberscore » permettra à l’utilisateur d’être informé de la sécurité des données personnelles et de paiement qu’il envoie sur un site, grâce à un système de couleur allant du vert au rouge.

Le « cyberscore » permettra de récompenser les sites qui protègent les informations de leurs utilisateurs et d’encourager ceux qui ne le font pas à le faire.

En attendant la mise en place de ce filtre, il est très important de faire preuve de vigilance face à ces arnaques qui sont de plus en plus fréquentes. En effet, le vol de coordonnées personnelles et bancaires est de plus en plus répandu. Veillez donc à en avertir vos proches, notamment ceux dont l’utilisation des nouvelles technologies n’est pas innée !

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Anecdote Automobile

Flashé à 696 km/h, le radar a-t-il perdu la tête ?

Excès de vitesse, téléphone au volant, non-respect des voies de covoiturage… les radars nouvelle génération voient tout pour le grand malheur de certains automobilistes, on doit bien l’admettre ! En 2018, un conducteur belge a eu l’heureuse ou mauvaise, on vous laisse juge, surprise d’ouvrir une contravention pou excès de vitesse avec un record de vitesse battu ! Retour sur cette actualité insolite !

Des radars très optimiste

Les radars installés le long des routes ne donnent pas une impression très amicale et désormais ils sont même aptes à identifier le non-respect des voies réservées au covoiturage. A noter qu’ils offrent une certaine marge de tolérance pour les automobilistes qui roulent un peu trop vite. La marge d’erreur peut varier selon le type d’appareil (fixe, mobile ou roulant). Cependant, il arrive que les machines fassent des erreurs. En Belgique, il y a deux ans, un conducteur a été accusé d’excès de vitesse sur une route à 50 km/h, alors que le radar était trop optimiste concernant la vitesse de sa voiture.

Une virgule oubliée, un excès de vitesse surprenant

Lors d’un contrôle à Hensie, petite bourgade située à la frontière entre la France et la Belgique, à l’est de Valenciennes, le conducteur a été contrôlé à 696 km/h. Après déduction de la marge de tolérance, le PV a signalé une vitesse de 654,24 km/h ! L’automobiliste en question, interloqué par cette vitesse de pointe, a partagé cette information sur les réseaux sociaux avant que la police ne reconnaisse une « erreur d’encodage ». La vitesse réelle était probablement de 69,6 km/h. Au final, tout est bien qui finit bien puisque le conducteur ne sera pas sanctionné. Cependant, ce PV erroné restera sans doute comme l’une des plus grosses erreurs jamais faites par un radar automatique. Comme quoi on fait tous des erreurs !

Cette actualité insolite rappelle qu’un entretien régulier des radars est essentiel. Même si ce sont des robots, ils n’ont pas toujours raison et des erreurs peuvent vite arriver. N’oubliez pas également de bien vérifier vos amendes, vous pourriez être surpris ! Si vous avez une actualité insolite à nous partager avec un radar, n’hésitez pas à nous contacter !
Dans l’équipe du Mag Tressol-Chabrier, ces anecdotes nous donnent toujours le sourire.

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Innovation & Technologie Automobile

Véhicules autonomes : Amazon ouvre le bal

Sans volant, ni pédale, les véhicules autonomes prendront bientôt place sur nos routes. Mais quand ? Quelles seront les conséquences de cette évolution pour les usagers de la route ? Dernièrement, Amazon a lancé sa navette autonome. Ces véhicules ont circulé pour la première fois en Californie pour une série de test qui a conduit à des résultats étonnants. Les réactions ont été multiples.

Les débuts de la navette autonome d’Amazon

Les autorités ont autorisé une navette autonome d’Amazon à circuler sur un trajet de 1,6 km (1 mile) entre deux bâtiments du siège situé à Foster City, en Californie. Cette avancée reste cependant modeste et dans un cercle clos puisque les passagers sont des employés du groupe transportés gratuitement.

Cette avancée est considérée comme un pas important pour le groupe, qui se targue d’être le premier à mettre au point un véhicule entièrement autonome.

Taxis autonomes : les propositions de la concurrence

« En annonçant le premier trajet de notre navette autonome pour les employés, nous ajoutons aux progrès réalisés par le secteur au cours de l’année passée et nous nous rapprochons de la commercialisation d’un service de taxi autonome destiné au grand public »

Aicha Evans la directrice générale de Zoox, filiale d’Amazon.

La concurrence est féroce dans ce secteur. Waymo, une filiale d’Alphabet, et Cruise, une filiale de General Motors, ont tous deux déployé des voitures autonomes dans des zones restreintes. Néanmoins, ces véhicules sont toujours équipés d’un siège conducteur, d’un volant et de pédales, pour permettre à un humain de reprendre le contrôle si nécessaire.

Uber, en place sur le secteur des voitures autonomes

En début de mois, Motional, une entreprise américaine, a annoncé que les habitants de Las Vegas pourraient bientôt bénéficier du service Uber avec une flotte de véhicules complètement électriques et sans chauffeur.

Les clients pourront réserver un trajet avec l’une des options UberX ou Uber Comfort Electric à partir de l’application mobile. Une fois la course acceptée, l’un des véhicules de Motional sera mis à leur disposition. Pour le moment, un conducteur se trouvera à bord pour gérer les imprévus, mais Motional espère offrir des taxis entièrement autonomes d’ici à 2023.

Motional, la coentreprise fondée par Hyundai et Aptiv, a signé un partenariat de dix ans pour déployer des taxis autonomes dans diverses villes américaines. Après Las Vegas, leur prochaine cible est Los Angeles. Depuis mai, Motional offre déjà des livraisons autonomes à travers la plateforme Uber Eats.

Motional s’est associé à Lyft, l’un des principaux concurrents d’Uber aux États-Unis, pour des projets de taxis autonomes. Un lancement devrait avoir lieu à Las Vegas en 2021 et un autre à Los Angeles, dont la date n’est pas encore annoncée. De son côté, Uber a signé un contrat de dix ans avec Nuro, une autre société spécialisée dans les véhicules sans chauffeur, pour développer des livraisons de nourriture sans chauffeur à Houston et Mountain View.

Qu’en est-il des navettes autonomes en France ?

Côté voiture autonome, le climat n’est pas au beau fixe en France. Le 2 février, Navya, l’entreprise lyonnaise en grande difficulté, a été placée en redressement judiciaire. Les repreneurs potentiels avaient jusqu’au 21 février pour se déclarer. Cette société, qui compte parmi ses actionnaires historiques Valeo et Keolis, a été fondée en 2014 et revendique la mise en circulation de plus de 200 navettes autonomes sans chauffeur dans 25 pays. À l’origine constructeur de navettes et tracteurs autonomes, Navya s’est réorientée pour fournir des systèmes de conduite autonome à divers constructeurs et collabore avec Bluebus, filiale du groupe Bolloré.

En avril 2022, Transdev et son fournisseur de navettes Easymile ont mis fin à l’expérimentation appelée Nimfea entre la gare de Vernon et Giverny. Les véhicules ont réussi à traverser les obstacles dans le centre de Vernon, incluant un pont et un rond-point équipé de feux tricolores. Toutefois, ils ont rencontré des problèmes dans la seconde partie du trajet qui était une route de campagne à deux voies limitée à 50 km/h. « Des situations à risques ont été mises en évidence durant la période d’essai » a déclaré l’un des chefs de projet.

Transdev et EasyMile continuent eux leur partenariat, notamment sur le site industriel d’Ariane Group aux Mureaux, où, pour la première fois en Europe, trois navettes autonomes circulent sans chauffeur et sont surveillées à distance depuis un centre de contrôle. De plus, leur collaboration s’étend également à l’Oncopole de Toulouse, l’unique service autorisé en France à rouler sans opérateur à bord sur la voie publique.

Les véhicules autonomes prennent du terrain et de l’influence. Ils deviennent de plus en plus concrets et les différents tests menés nous laissent à penser que nous allons les retrouver très prochainement au quotidien sur nos routes ! Et vous, vous seriez prêts à vous faire conduire par… personne ?