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Anecdote Automobile

Apprendre les métiers de l’autoroute : une école innovante et inédite

Vinci Autoroutes lance l’Ecole des Métiers de l’Autoroute, une formation novatrice de 200 heures, basée sur le site de Brive-La-Gaillarde. Si vous êtes étudiant et ne savez pas encore quel métier vous intéresserait plus tard, alors pourquoi ne pas envisager une carrière dans le domaine de l’autoroute ? Il est vrai que les métiers liés à l’entretien du réseau rapide français ne sont pas toujours connus, mais sont pourtant très passionnants. C’est ce que Vinci Autoroutes souhaite communiquer avec cette formation inédite, dont le but est de promouvoir ces métiers et de recruter de nouveaux talents pour les années à venir.

Une école innovante pour les métiers de la route

La toute première promotion de cette nouvelle école a débuté avec 11 futurs agents en contrat de formation. Ils sont actuellement en formation à Brive-La-Gaillarde, en Corrèze, pour une durée totale de 200 heures. Au programme de cette formation diplômante : la gestion des espaces verts, la pose de balisages, les différentes procédures nécessaires à la viabilité du réseau en hiver, et bien plus encore. Des formations supplémentaires seront également offertes aux professionnels qui travaillent sur le réseau autoroutier, notamment les dépanneurs, pour améliorer leurs conditions de travail et leur sécurité.

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Anecdote Automobile

Attendre à la station de lavage peut vous coûter cher !

Il est normal de se rendre à la station de lavage pour faire une petite beauté à votre voiture, cependant certaines règles sont à respecter. C’est à Londres qu’un automobiliste s’est vu recevoir un PV d’un montant de 120,00 €.

Une amende pour stationnement

Un automobiliste résidant à Londres a reçu une amende de 121 € précisément, le mois dernier. La raison de cette amende concerne le stationnement. En effet, il aurait stationné pendant plus de 45 minutes dans une station de lavage alors que le maximum autorisé est de 25 minutes.

La faute aux caméras de surveillance

Le véhicule incriminé n’avait pas d’autre choix que de patienter dans la station de lavage bondée, en effet celle-ci était en pleine effervescence et aucunes places n’étaient disponibles. Malheureusement, les caméras de vidéosurveillance ont pris en photo l’heure d’entrée et de sortie du véhicule, ainsi la victime devra payer une contravention de 121 €.

C’est donc avec méfiance qu’il faudra vous rendre dans les stations de lavage, certaines peuvent avoir un système de minuterie qui vous donne accès au lavage pendant une durée déterminée. De plus, méfiez-vous à l’endroit et la durée de votre stationnement qui pourrait vous coûter cher.

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Pratique Auto

3 conseils sur l’utilisation des fusibles de votre véhicule

Les fusibles sont indispensables pour alimenter le système électrique de votre véhicule. Savoir les remplacer en toute sécurité et comprendre leur fonctionnement sont essentiels pour un véhicule en bon état de marche. Voici 3 points importants à connaître sur les fusibles de votre voiture.

A quoi servent les fusibles dans une voiture ?

Les fusibles font partie intégrante du système électrique de votre véhicule, et ont pour fonction de protéger ce dernier contre toute surcharge et court-circuit. Ils sont composés de deux lames métalliques reliées par un filament, par lequel le courant passe. En cas de surintensité, la chaleur anormalement élevée fait fondre ce filament et interrompt le circuit, évitant ainsi tout dommage à l’ensemble du système électrique. Il y a différents types de fusibles, qui sont identifiables par leur couleur, leur taille et le nombre indiqué sur eux, et qui sont conçus pour fonctionner à des tensions variées. Leur remplacement est très facile puisqu’il vous suffit de substituer un fusible grillé par un nouveau, identique.

Comment identifier qu’un fusible ne fonctionne plus ?

Vous l’avez certainement compris, un fusible est un consommable dont la fonction est de protéger les équipements d’un véhicule de la surcharge. Il est relativement simple de déterminer si le fusible a fondu, notamment si un accessoire branché à la prise allume-cigare ne fonctionne plus. Il peut s’agir du chauffage, du dégivrage arrière, des sièges chauffants, du détecteur de pluie ou de l’éclairage intérieur. Avant de vous lancer dans la recherche, regardez le tableau des fusibles de votre voiture. Une fois le fusible identifié, vérifiez s’il est encore bon en regardant à travers le plastique transparent. Si vous doutez encore, vous pouvez aussi vérifier avec un multimètre. En somme, n’oubliez pas : pensez fusibles !

Comment tester et remplacer un fusible ?

Une fois le fusible suspect vérifié, pour s’assurer que l’équipement fonctionne correctement, vous pouvez tester un autre fusible identique à la place de celui qui a été remplacé. Si l’équipement s’allume à nouveau, c’est que le fusible était en effet en cause ; sinon, le problème pourrait être plus grave et nécessiter le remplacement des pièces concernées. Assurez-vous de couper le contact avant de commencer, et protégez-vous en portant des gants. Une fois le fusible remplacé, vous pouvez à nouveau profiter du bon fonctionnement de votre équipement électrique.

En conclusion, l’utilisation de fusibles dans un véhicule est un moyen sûr et efficace de protéger le système électrique du véhicule contre les court-circuits et les surintensités. Les fusibles peuvent être installés rapidement et facilement, et sont très peu coûteux. Les fusibles sont l’un des moyens les plus efficaces pour protéger le système électrique d’un véhicule et permettre de rouler en toute sécurité. Pour une conduite en toute sécurité et un véhicule en bon état de marche, ne passez pas à côté de l’entretien de cette partie de votre chère et tendre « titine ». Et pour son entretien, prenez rendez-vous dans l’une de nos concessions !

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Sécurité routière & Prévention

Rouler sur la bande d’arrêt d’urgence, quels sont les risques ?

Pour certains, cela paraît évident, mais pour d’autres, pas du tout. Malheureusement, il arrive parfois que certains automobilistes utilisent indûment la bande d’arrêt d’urgence pour doubler, par exemple.

La règle est simple : il est interdit de circuler sur la bande d’arrêt d’urgence

Cela va à l’encontre des règles de sécurité et est passible de sanctions. Le Code de la route est très clair à ce sujet et l’article R412-8 précise que le contrevenant est passible d’une amende de 135€ et d’un retrait de 3 points du permis de conduire, voire, dans les cas les plus graves, une suspension du précieux sésame pour une durée de 3 ans. Il convient donc de respecter strictement les règles de sécurité et de ne pas prendre le risque de circuler sur la bande d’arrêt d’urgence.

Il est absolument déconseillé de s’engager sur les voies d’arrêt d’urgence. Celles-ci ne sont pas faites pour les véhicules privés, mais destinées exclusivement aux engins de secours tels que les véhicules des pompiers ou du SAMU. De plus, rouler sur ces voies pourrait créer des encombrements et retarder les professionnels de santé ou de sauvetage dans leur mission. De ce fait, cela pourrait mettre en péril la vie d’une personne.

Est-ce que cela vaut vraiment le coup de prendre ce genre de risque ?

Petit conseil de l’équipe du Mag Tressol-Chabrier ! La prochaine fois, laissez la bande d’arrêt d’urgence aux professionnels et respectez les règles de sécurité ! Est-ce que cela vaut vraiment le coup de prendre ce genre de risque ?

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Marché Automobile

La recharge solaire est-elle l’avenir de l’automobile ?

Alors que les véhicules électriques sont plus populaires que jamais, leur recharge est toujours considérée comme le principal obstacle à une transition massive vers l’énergie électrique pour l’intégralité du parc automobile français. Que se passerait-il si nous nous tournions vers une autre source d’alimentation pour recharger nos véhicules ? Nous allons vous éclairer sur cette solution du futur : la recharge solaire pour les voitures.

L’énergie solaire est-elle la solution pour garantir à tous les électromobilistes des points de recharge ?

La recharge solaire offre une solution rentable et durable, permettant de produire de l’énergie propre et locale, sans compromettre les finances. Malgré l’impressionnant nombre de 157 480 immatriculations de véhicules électrifiés enregistrées depuis janvier 2020 selon l’édition de novembre du baromètre de la mobilité électrifiée de l’Avere-France, les conducteurs français sont confrontés au problème de la recharge. Avec seulement 30 000 points de charge répartis sur le territoire, les automobilistes s’interrogent sur l’impact d’une wallbox à domicile sur leur facture d’électricité, qui ne cesse d’ailleurs d’augmenter.

Face à l’appréhension croissante, de nombreuses entreprises ont pris le pari de la recharge automobile solaire, une forme d’énergie plus rentable à produire. Driveco est l’une de ces entreprises, qui œuvrent dans ce domaine depuis plus de cinq ans. À l’époque, leur solution était considérée comme très innovante. Comme le souligne Ion Leahu-Aluas, directeur général de Driveco : « Quand on a commencé, il y avait 200 véhicules électriques en France. Aujourd’hui, il y en a 200 000. » Driveco a développé sa gamme de bornes de recharge KINO pour le secteur privé et public.

L’entreprise, qui a joué un rôle de pionnier dans le secteur et qui s’adresse principalement aux prestataires professionnels comme les concessions, les bureaux ou les hôtels, est reconnue pour ses deux stations Parasol en Corse. Cette zone géographique fait face à un vrai problème énergétique à cause de son état insulaire. Ces ombrières fonctionnent grâce au système de réseau intelligent Smart Grid, capable de stocker l’énergie solaire et de recharger de jour comme de nuit. Ce même système a été utilisé dans le projet REVE inauguré il y a un an à Béthune, et le surplus d’énergie produite est injecté dans le bâtiment.

Des nouveaux acteurs sur le secteur de la recharge solaire


Avec l’émergence des véhicules électriques et le besoin de nouvelles capacités de production supplémentaire, l’autoconsommation est devenue une nécessité. Ian Bard, le directeur de la filiale France de Solarwatt, explique que le solaire offre la possibilité aux particuliers et au tertiaire de fournir leur propre énergie, ce qui est impossible avec le thermique puisque l’on ne peut pas puiser dans son fuel de chauffage. Selon lui, la voiture électrique peut être utilisée comme une « batterie roulante », capable de stocker et de restituer l’énergie à la maison. De plus, les avantages sont nombreux, car le foyer n’aura pas à gérer une hausse de sa facture d’électricité selon la baisse de sa facture de carburant.

Une maîtrise des coûts et une production durable d’énergie locale et propre sont les principaux avantages de la recharge solaire. Grâce à cette technologie, les utilisateurs peuvent suivre leur consommation d’énergie en temps réel. Bien qu’il soit vrai que les panneaux photovoltaïques contiennent des éléments rares, le directeur de Solarwatt France souligne que 98% des panneaux peuvent être recyclés. Cela démontre que le manque de connaissances sur ce sujet pourrait être combattu en faisant une meilleure promotion. Benoît Duval, responsable du parc de SAP Labs France, dont le parc comptera bientôt 100 % de véhicules électriques, confirme cette affirmation.

Les panneaux solaires sont essentiels pour atteindre les objectifs de baisse de CO2. Nous devons donc encourager leur déploiement pour tous les particuliers, en prenant exemple sur la Californie qui oblige à installer des panneaux solaires sur toute nouvelle construction. Pour y parvenir, nous avons besoin de soutien de la part des gouvernements et de l’Union européenne, à travers des incitations réglementaires et financières. C’est ce que soutient Olivier Portier, en charge du développement commercial chez Armor, à l’origine de la pose de 240 panneaux solaires sur le toit du site SAP Labs de Mougins.

La technologie de recharge solaire : des points à améliorer


Aujourd’hui, les panneaux solaires sont quatre fois moins chers qu’il y a quatre ou cinq ans, selon Ion Leahu-Aluas, directeur général de Driveco. Malgré cela, l’investissement initial reste conséquent et se chiffre en milliers d’euros. Cependant, cette dépense se voit amortie sur la durée et ne nécessite pas d’entretien supplémentaire, ce qui en fait un investissement rentable à long terme. De plus, une solution est largement adoptée si celle-ci est chère. Ian Bard propose de voir les panneaux solaires comme un équipement de la maison, similaire à une télévision, mais qui à la différence de celle-ci ne fait pas que consommer et qui est rentable !

Malgré son coût, la démocratisation de la recharge solaire est également freinée par une difficulté supplémentaire : l’aléatoire de l’énergie produite en fonction de l’ensoleillement. Comme l’a souligné Ion Leahu-Aluas, « il ne fait pas toujours beau quand un véhicule électrique a besoin de faire le plein ». Par conséquent, une installation photovoltaïque réussie nécessite des solutions de stockage. Olivier Lambert, responsable commercial de Keba France, explique que « lorsque l’on s’arrête, on charge. Une bonne borne de recharge permettra donc d’apporter la puissance nécessaire au véhicule, ni plus ni moins ».

Selon Ian Bard, directeur de Solarwatt France, le cadre réglementaire français est un obstacle à l’innovation. De nombreuses personnes souhaitent contribuer à l’électromobilité, mais sont découragées par les procédures complexes à suivre, notamment se rendre à la mairie pour obtenir l’autorisation de construire, déposer une déclaration de travaux qui prend entre un et deux mois, ou encore signaler l’installation solaire à Enedis.

Le prototype de la bâche solaire d’Armor, installé sur le concept-car Gazelle de la société bordelaise ACPV, promet jusqu’à 15 km d’autonomie supplémentaire. Cette innovation permet aux conducteurs de profiter d’une plus grande liberté et de voyager plus loin sans avoir à faire le plein.

Un parcours qui peut être grandement simplifié grâce à la solution proposée par l’entreprise française Armor. Un film photovoltaïque souple recouvre les véhicules à l’arrêt, profitant de la lumière du soleil et offrant jusqu’à 15 kilomètres de plus à la jauge. Ce procédé est encore au stade de prototype sur le concept-car Gazelle, mais pourrait être intégré directement sur le verre et la carrosserie des véhicules afin de maximiser la surface pour une plus grande capacité de charge. En tout cas, cet accessoire innovant pourrait bien préfigurer l’avenir.

La technologie solaire est en plein essor et Hyundai a prouvé cela en l’utilisant sur le toit solaire de sa Sonata hybride. Cette innovation ouvre des possibilités incroyables qui pourraient un jour permettre aux véhicules de se passer complètement de combustibles fossiles, selon la marque coréenne. De plus, la société américaine Aptera a présenté son premier véhicule électrique solaire, une voiture à trois roues couverte de 180 cellules solaires, qui ne nécessiterait plus d’être rechargée.

Le maillage français de bornes de recharge électrique peut être considéré comme un déficit, mais Olivier Lambert de Keba France affirme que «une solution unique à des problèmes extrêmement variés serait absurde». Il s’agit plutôt de trouver un écosystème diversifié et fiable, comme on prend un VU pour un déménagement mais pas pour les trajets du quotidien. La majorité des constructeurs électrifiant leurs gammes et le verdissement en cours des flottes ouvrent la voie à la solution de recharge solaire, qui deviendra aussi naturelle que de recharger un téléphone portable. En bref, l’avenir s’annonce radieux, même s’il ne sera pas entièrement solaire.

La transformation du parc automobile français vers des véhicules plus verts et 100% électrique comportent de nombreux défis. Dont notamment, la production d’électricité et la recharge de ce type de véhicules. La recharge par l’énergie solaire est une solution qui présente de nombreux avantages et tend à se démocratiser dans les années à venir.

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Le futur de l’automobile

Recyclage des batteries de véhicules électriques, quelle est la réalité ?

 Les voitures électriques sont de plus en plus populaires, et ce qui se passe aux batteries en fin de vie est une question très pertinente. Heureusement, contrairement aux nombreuses informations erronées qui circulent, la plupart des batteries des voitures électriques usagées sont recyclées. Aujourd’hui dans le mag Tressol-Chabrier, nous vous offrons l’opportunité de découvrir la réalité de l’environnement et de l’utilisation des vieilles batteries de véhicules électriques. Nous vous invitons à prendre part à cette exploration et à réfléchir à la manière dont ces batteries sont recyclées et réutilisées.

Les batteries d’une voiture électrique sont essentielles et représentent environ un tiers de son prix. Selon le type de technologie et le comportement des utilisateurs, elles peuvent durer plus d’une dizaine d’années. Mais que se passe-t-il lorsque le véhicule est mis à la casse ? En Europe, les constructeurs de véhicules électriques sont tenus de recycler leurs batteries, conformément à la directive européenne 2006/66/CE et à l’article R543-130 du code de l’environnement. L’ADEME maintient un « registre national des piles et accumulateurs » sur lequel toutes les opérations de recyclage doivent être consignées par les organismes agréés. Dans la plupart des cas, les batteries usagées sont confiées par les constructeurs à des entreprises spécialisées. Afin de s’assurer que le nombre de batteries produites soit également recyclé, ils réservent des volumes de traitement à long terme.

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Neuve ou utilisée, une batterie a toujours de la valeur

Une batterie de voiture électrique peut conserver une grande valeur même si elle est très usée, grâce aux matières précieuses qu’elle contient et à son important potentiel de réutilisation. Par conséquent, il est inutile de la jeter en décharge, de la laisser dans la nature ou de l’envoyer dans une filière inconnue à l’étranger. De plus, une batterie de traction pèse entre 100 et 600 kg, ce qui rend son transport et sa manipulation difficiles sans un véhicule et des équipements appropriés. Cela réduit considérablement les risques qu’elle se retrouve hors d’un circuit de recyclage, contrairement aux batteries de smartphones, d’ordinateurs portables ou d’enceintes Bluetooth.

En 2018, le taux de collecte des piles et batteries issues des appareils nomades n’atteignait que 46,7 % en France. Pour les batteries de voitures électriques, il n’existe pas de données consolidées car elles sont considérées comme des « accumulateurs industriels » par la législation. Pour l’instant, peu de batteries sont mises au rebut car les véhicules électriques sont encore relativement récents. Selon l’ADEME, 2 % des accumulateurs industriels collectés en 2018 provenaient de véhicules accidentés ou défectueux. Le premier système de collecte des batteries de voitures hybrides ou électriques a été mis en place en 2011, suite à un partenariat avec les constructeurs automobiles.

Quelles sont les étapes du recyclage d’une batterie ?


Lorsqu’un véhicule électrique endommagé ou à la fin de sa vie arrive à la casse, sa batterie est démontée. Dans la plupart des modèles, elle est fixée sous le châssis et se déboulonne en plaçant le véhicule sur un pont, en débranchant le disjoncteur et en retirant l’accumulateur, qui est ensuite placé sur un chariot. La casse peut réaliser cette opération, si elle possède le personnel et les outils nécessaires, ou bien le constructeur automobile peut envoie une équipe sur place dans certains cas, ou encore l’entreprise de recyclage agréée peut s’en charger. Une fois démontée, la batterie est alors envoyée vers une usine de traitement.

Lorsque les batteries sont trop endommagées, par exemple en raison d’un accident grave, elles sont transportées dans un caisson métallique spécial appelé « sarcophage ». Outre des capteurs et un système d’extinction automatique anti-incendie, le sarcophage est équipé d’un système de test pour déterminer le niveau d’usure de la batterie. Une fois arrivée sur place, la batterie est soumise à ce test et, selon son état, elle peut être entièrement démontée et recyclée ou reconditionnée pour une deuxième vie.

Quelle seconde vie pour une batterie ?

La « seconde vie » des batteries consiste à les réutiliser pour des applications de stockage stationnaire lorsqu’elles ne sont plus adaptées à la propulsion de véhicules. Grâce à leur capacité et à leur puissance suffisantes, elles peuvent être exploitées pour stocker l’énergie renouvelable produite par des particuliers, des entreprises ou des gestionnaires de réseau électrique. De nombreux constructeurs automobiles ont déjà mis en place des projets de « seconde vie » pour leurs batteries.

Comment se déroule l’extraction et la séparation des matériaux ?

Lorsqu’une batterie est trop usée pour être réutilisée, elle est envoyée à une usine de recyclage. La législation actuelle exige que ces entreprises recyclent au moins 50 % du poids de la batterie, mais la plupart d’entre elles vont bien au-delà de cette limite, avec un pourcentage de recyclage compris entre 70 et 90 %, en fonction de la technologie de batterie dont il s’agit (lithium-ion, NiMh, NiCd, LMP, etc.). Des techniques spécifiques sont mises en œuvre pour séparer les différents matériaux constituant les accumulateurs, par le broyage ou la pyrolyse. Une variété de procédés chimiques et mécaniques sont ensuite utilisés pour obtenir des poudres et des lingots de matières premières réutilisables à l’infini, comme le lithium, le nickel, le cuivre, l’aluminium, le cobalt et le cadmium.

Les déchets ultimes, que deviennent-ils ?

Les déchets résiduels, principalement des matières plastiques traitées pour résister au feu et des particules qui ont été filtrées par les cheminées pendant les processus de recyclage, sont placés en fûts et enfouis dans des sites de décharge agréés. Les avancées technologiques en matière de recyclage et d’éco-conception devraient nous aider à atteindre des taux de valorisation encore plus élevés à l’avenir. Et n’oubliez pas de rapporter les piles et batteries de vos appareils en points de collecte ! De cette façon, vous éviterez qu’elles ne finissent dans une décharge plutôt que dans un circuit de recyclage.

Il est fréquent d’entendre des idées fausses sur la manière dont les batteries des voitures électriques en fin de vie sont traitées. Cependant, contrairement à ces croyances, ces batteries sont largement recyclées. A présent, la réalité du recyclage et de la réutilisation de ces batteries usagées de véhicules électriques n’a plus aucun secret pour vous.

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Marché Automobile

Travaux sur l’autoroute : les tarifs des péages adaptés ?

Le député a proposé que le prix des péages soit réduit lorsque des travaux sur les autoroutes réduisent la vitesse de circulation. Cette mesure permettrait aux automobilistes de bénéficier d’une réduction des coûts et d’un meilleur confort de conduite tout en profitant des travaux d’amélioration des autoroutes.

Une proposition de loi pour ajuster le prix des péages en fonction des travaux

Lorsqu’on prévoit de partir en vacances, la question de savoir si l’on doit prendre l’autoroute ou les voies nationales se pose. Si l’on opte pour la première, on se retrouve face à un dilemme, car bien que plus rapide, le trajet coûtera plus cher. De nombreux critères entrent alors en ligne de compte, comme le prix de l’itinéraire ou le temps gagné. Malheureusement, il peut arriver que des travaux sur la voie limitent la vitesse, ce qui complique encore plus le choix. Dans tous les cas, prendre l’autoroute revient à payer pour un service et on attend en retour une qualité et une vitesse adéquates. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, notamment lorsqu’il y a des travaux, et on se retrouve alors à rouler parfois plus lentement sur l’autoroute que sur une nationale, et les bouchons ne font qu’aggraver la situation.

Le député LREM Julien Borowczyk a constaté que les travaux routiers peuvent avoir un impact significatif sur la circulation et, en conséquence, a rédigé une proposition de loi visant à moduler les tarifs des péages en conséquence. Dans ce texte, il est souligné que cela fournirait une forme de remboursement aux usagers pour les désagréments causés par les travaux et encouragerait les entreprises à optimiser leur façon de travailler afin de minimiser leur impact sur la circulation. « lorsque des travaux sont entrepris sur les voies d’autoroute, ceux‑ci ont un impact sur la fluidité du trajet et donc la durée totale. Or les tarifs en vigueur correspondent à un service rendu aux automobilistes. Le choix de ces derniers pour utiliser les voies rapides payantes est bien souvent motivé par la durée du trajet qui est plus courte. C’est pourquoi, lorsque la durée du trajet se trouve allongée du fait des travaux, l’amendement propose que les tarifs soient ajustés à la baisse pour prendre en compte la différence du service rendu pendant le temps des travaux. Les modalités de calcul de ces tarifs ajustés sont fixées par décret en Conseil d’État ». Le député a vivement condamné les pratiques peu scrupuleuses de certaines sociétés autoroutières, qui se livrent à des travaux non justifiés et qui pénalisent les usagers.

Des remboursements à l’horizon pour les clients ?

Le député a des ambitions plus grandes que cela, en souhaitant que les sociétés d’autoroutes remboursent leurs clients si des interventions des forces de l’ordre ont des conséquences négatives sur la circulation. « Lorsque nous sommes sur la route, un accident quel qu’il soit peut se produire. Dans certains cas, nous pouvons, voire nous devons faire appel aux services des forces de l’ordre. Cette démarche semble tout à fait normale dans la mesure où les missions des forces de l’ordre sont le maintien de l’ordre public et la sécurité. Ceci semble d’autant plus normal que les routes font partie du domaine public. La notion d’intervention dans le cadre du maintien de l’ordre et de la sécurité est plus complexe lorsque ladite intervention a lieu sur une autoroute, dont la gestion et donc les profits sont concédés à une société privée. Sans remettre en cause la participation des sociétés concessionnaires d’autoroutes au budget de l’État via la fiscalité ; il serait intéressant que ces dernières participent directement au financement des dépenses engagées dans le cadre des interventions des forces de l’ordre sur les routes dont elles ont la gestion ».

Pour le moment, il n’est pas certain que cette loi sera acceptée, et les sociétés d’autoroutes ne se sont pas encore prononcées. Cependant, elles ne devraient pas être très enthousiastes si cette décision devait être mise en application dans les prochains mois, comme le souhaite Julien Borowczyk, qui voudrait qu’elle entre en vigueur dès cet été.

Le député a proposé que le prix des péages soit réduit en cas de travaux qui réduisent la vitesse sur les autoroutes. Cela permettrait aux automobilistes de bénéficier d’une remise pour la perte de temps associée à ces travaux.

Lorsque l’on part en vacances, l’éternelle question revient : faut-il choisir les routes nationales gratuites, mais qui rallongent le temps de trajet, ou les autoroutes, plus rapides mais plus chères ? Les critères à prendre en compte sont nombreux, allant du prix de l’itinéraire à la durée du trajet. Cependant, un imprévu peut toujours remettre en question ces calculs : les travaux sur les voies. Il est fréquent que des chantiers prennent une ou plusieurs voies sur plusieurs kilomètres, limitant la vitesse des automobilistes, qui payent tout de même leur billet. Mais l’autoroute c’est l’achat d’un service : pour une somme dépensée, nous attendons une récompense. Sauf que ce n’est pas toujours le cas. Parfois, la vitesse est plus lente que sur une route nationale, sans compter les bouchons créés par les travaux. Il est donc important de bien réfléchir avant de prendre la route.

Le député LREM Julien Borowczyk a constaté que les tarifs des péages ne prennent pas en compte l’impact des travaux sur la circulation routière. Il a alors rédigé une proposition de loi visant à ajuster les tarifs en fonction de la durée du trajet et du service rendu aux automobilistes. Les tarifs ajustés seront calculés par décret en Conseil d’État. Par ailleurs, le député souligne que certains travaux entrepris par les sociétés autoroutières ne sont pas toujours justifiés, et se font au détriment des usagers.

Pour le moment, rien n’indique si cette proposition législative sera acceptée ou non, et les sociétés d’autoroute n’ont pas encore exprimé leur avis. Néanmoins, on peut prévoir qu’elles ne seront pas ravies si cette mesure est appliquée dans les prochains mois, comme Julien Borowczyk le souhaite, et qu’elle soit effective dès cet été.