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Pratique Auto

Conduite sur la neige, route glissante : nos conseils

Avec le retour des températures plus fraîches, il est important d’être conscient des techniques de conduite à appliquer lorsque la route est glissante ou enneigée. Voici nos conseils pour une conduite en toute sécurité.

N’importe quand et peu importe les circonstances, la conduite automobile sur route ouverte nécessite une grande vigilance. Pendant l’hiver, cette vigilance est encore plus cruciale étant donné que les températures glaciales, la pluie, la neige, ainsi que le vent et le brouillard peuvent sérieusement compromettre la sécurité des usagers.

Alléger la vitesse de son véhicule.

Pour éviter un éventuel désagrément en cas de routes glissantes, la meilleure solution est de ralentir. Une conduite à vitesse modérée vous aide à gérer les variations d’adhérence et les réactions des autres conducteurs. En cas de route grasse, il est recommandé de maintenir une plus grande distance de sécurité entre les véhicules. De fortes chutes de neige peuvent entraîner des variations d’adhérence, selon les couches déposées sur la chaussée. Une neige plus fraîche et plus épaisse offre généralement une meilleure adhérence que les tracés damés des autres véhicules, qui peuvent être plus glissants.

Conduire sereinement.

Lorsqu’on est confronté à des circonstances stressantes ou imprévisibles, il est préférable de rouler avec prudence. Il est donc important d’éviter les accélérations et les freinages brusques. En outre, maintenir une bonne distance entre votre véhicule et celui qui vous précède vous aidera à anticiper ses mouvements en fonction des conditions. Si la route est enneigée ou rendue glissante par la pluie, il est recommandé de rétrograder progressivement plutôt que d’appuyer trop fort sur la pédale de frein.

Perte de contrôle de votre voiture ?

En abordant une route enneigée ou verglacée, il est conseillé de ralentir et de rétrograder en tapotant légèrement sur la pédale de frein. Au cas où les roues avant du véhicule glissent, il ne faut pas contre-braquer, mais redresser le volant et relâcher les freins et l’accélérateur pour ralentir et récupérer l’adhérence. Si la glissade se produit par l’arrière du véhicule, il faut tourner doucement le volant dans le même sens que la glissade, en relâchant l’accélérateur et le frein.

Utiliser des rapports de vitesse plus élevés

Pour éviter les patinages dus à une adhérence précaire, il est conseillé de rouler sur des rapports de boîte plus élevés. N’oubliez pas toutefois de modérer l’accélération, car certains véhicules peuvent prendre de la vitesse très rapidement.

Pneus hiver ou quatre saisons ? Faites le bon choix

Pour rouler en toute sécurité sur des routes glissantes en hiver, il est conseillé de choisir des pneus hiver adaptés aux températures inférieures à 7 °C. Cependant, ces pneus ne sont pas recommandés pour la saison chaude, et les pneus quatre saisons représentent une meilleure alternative.

Chouchouter votre voiture

Afin de garantir votre sécurité à l’approche de l’hiver, veillez à maintenir votre véhicule en parfait état. Contrôlez régulièrement vos pneus, vos essuie-glaces, votre système de nettoyage du pare-brise, votre niveau d’huile, le fonctionnement de vos phares et l’état de votre batterie. N’oubliez pas également de vérifier votre niveau d’antigel.

En suivant ces conseils, votre voiture et vos passagers vous remercieront lors de vos trajets et balades et vous n’aurez plus à craindre l’arrivée du froid.
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Le futur de l’automobile

Zoom sur le marché des bornes électriques

Le marché de la recharge de véhicules électriques est en forte expansion. Au 31 octobre, 2022 75 279 points de recharge ouverts au public ont été comptabilisés en France. Soit + 53 % en un an. Nous sommes loin des 100 000 bornes de recharge fixées par le gouvernement mais le but est proche ! A noter que nous nous situons dans une bonne tendance avec autant de bornes installées durant les 3 premiers trimestres de 2022 qu’au cours des 5 années précédentes. Le virage de la borne électrique est enfin pris ! Une tendance et des chiffres pour rassurer les plus frileux à franchir le pas de l’électrique !

Les stations de borne de recharge pour voiture électrique, un secteur en forte évolution
Alors que les voitures électriques deviennent de plus en plus populaires, la France se précipite pour construire suffisamment de bornes de recharge pour répondre à la demande. D’ici 2035, il pourrait y avoir 15 millions de voitures électriques sur les routes, ce qui nécessiterait 1,5 million de bornes de recharge. Le rythme actuel de construction n’est que de 2 105 stations par mois, de sorte que le pays devra construire 10 000 nouvelles stations chaque mois pendant les 12 prochaines années pour répondre à la demande.

Le compte n’y est pas pour les voitures électriques et il va falloir accélérer les déploiements pour juste atteindre le seuil minimal d’une offre acceptable. Les voitures électriques auront doublé leur autonomie et divisé leur temps de recharge jusqu’à atteindre quelques minutes pour faire un plein, ce qui pourrait libérer d’autant la pression sur les stations.

Aujourd’hui, il existe 5 grandes sections dans le secteur de la recharge de véhicules électriques : la recharge à domicile, la recharge en voirie, la recharge sur autoroute, la recharge en entreprise et la recharge à destination. Explorons les plus en détails.

5 grandes sections dans le secteur de la recharge électrique pour répondre à tous les besoins !

  • La recharge à domicile : La recharge à domicile est le fait de recharger son véhicule électrique au moyen d’une borne de recharge installée au sein de votre maison individuelle. Ce type de recharge est uniquement accessible par les personnes résidant dans un habitat individuel. Selon l’INSEE, cela représenterai 55% de la population. Sur ce secteur, il existe une pléthore d’acteurs dont Electric & vous qui vous propose l’installation de borne de recharge à domicile. Malheureusement, l’intégralité de la population française ne peut pas prétendre à cette solution. Raison pour laquelle il existe d’autres solutions.
  • La recharge en voirie :
    Développer une infrastructure de recharge sur la voie publique n’est pas une mince affaire. Pour les particuliers qui possèdent un lieu de parking privé, il est facile de se charger. En effet, les chargeurs installés en habitation collectif sont souvent trop peu nombreux et parfois même en panne. Mais il faut faire face à des coûts relativement élevés, surtout pour les habitants des petits immeubles, qui peuvent vite être découragés d’installer un chargeur individuel. Heureusement, des solutions commencent à voir le jour pour simplifier ces installations. La startup Cinétik propose une solution de borne communale à bas coût peu encombrante, capable de recharger 4 voitures. Cela permet d’amortir rapidement l’investissement grâce aux utilisateurs qui vont régler la recharger par abonnement ou à la minute avec leur smartphone.
  • La recharge sur autoroute : La recharge sur autoroute est une option qui permet aux conducteurs de recharger leur voiture électrique lorsqu’ils sont sur l’autoroute ou la route. Cette option est particulièrement utile pour les longs trajets, car elle permet aux conducteurs de garder leur voiture électrique chargée et prête à rouler. Ce type de recharge représente 7% de l’offre des bornes de recharge électrique. C’est le segment qui représentent les plus gros efforts d’investissement. Comme acteurs principaux pour la recharge sur autoroute, nous pouvons citer Ionity, TotalEnergies, Electra et Fastned, entre autres. C’est également sur ce type de recharge que l’investissement en terme de recherche d’innovations est essentiel afin de proposer des solutions de recharge plus rapides en un temps record.
  • La recharge en entreprise :
    La recharge de son véhicule électrique en entreprise est une solution de rechargement pour les véhicules électriques qui permet aux entreprises de fournir un service de recharge pour leurs clients et employés. La recharge de son véhicule électrique en entreprise peut être effectuée par une entreprise elle-même ou par une entreprise spécialisée dans le rechargement des véhicules électriques. Ce type de service peut être un avantage salarial proposé par l’entreprise à destination de ces salariés.
  • La recharge à destination :
    La recharge à destination est un dispositif de recharge pour les véhicules électriques installé sur le parking d’un lieu public. Il permet aux conducteurs de recharger leur véhicule pendant qu’ils sont à l’intérieur du bâtiment. C’est le secteur promis à un fort développement. Ce type de recharge est disponible dans tous les lieux accueillant du public, supermarché, centre commercial, hôtel et peut être vu comme un sérieux avantage concurrentiel !

Grâce à cet article, le marché des bornes de recharge n’a plus aucun secret pour vous. Recharge à domicile, en entreprise, à destination, sur autoroute ou en voirie, vous trouverez forcément une formule et un acteur adapté pour recharger votre véhicule électrique en toute simplicité !

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Sécurité routière & Prévention

Comment bien conduire une trottinette électrique ? 🛴

Il est bientôt l’heure de fêter Noël, et parmi les cadeaux sous le sapin, vous retrouverez peut-être une trottinette. Cependant, connaissez-vous les règles à respecter sur la route ?

Et pourtant ce n’est pas le moyen de transport qui ravi l’opinion publique, en effet la majorité des utilisateurs adopte un mauvais comportement

Voici donc les trois points importants à respecter avant de partir pour un trajet afin d’éviter une amende ou pire un accident.

La première règle : Le port des écouteurs.

La première règle importante à savoir est l’interdiction d’utiliser un casque audio ou des écouteurs lorsque l’on est au guidon d’une trottinette électrique ou d’un vélo. En effet, c’est écrit dans la loi, car leur usage est dangereux puisque vous n’entendez plus les sons extérieurs, comme une voiture en approche. Si vous ne respectez pas cette règle, vous risquez alors une amende allant jusqu’à 135 euros.

Seconde règle : la zone d’utilisation.

Il est interdit de rouler sur les trottoirs avec des trottinettes ou des vélos. Ils ont l’obligation de rouler sur la chaussée avec les autres véhicules, sauf s’il y a une piste cyclable bien définie. Dans certains endroits, l’utilisation de la trottinette électrique sur le trottoir est autorisée, mais uniquement à une vitesse n’excédant pas les 6 km/h. En revanche, les piétons restent prioritaires.

Dernière règle : le stationnement.

Pour finir, la dernière règle à respecter concerne le stationnement, et tout comme pour chaque automobiliste, il ne faut pas garer sa trottinette n’importe où.

La majorité des municipalités ont installé des espaces spéciaux pour garer votre trottinette. De plus, pour les trottinettes en libre-service, des espaces sont disponibles.

La règle principale est de ne pas gêner les piétons, les sorties de magasins, bouches de métro…

Pour conclure, vous pourrez apprécier votre cadeau de noël dans quelques semaines, mais n’oubliez pas de respecter les règles essentielles de conduite en trottinette électrique.

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Anecdote Automobile

Que veulent vraiment dire ces étranges poteaux sur les routes ?

Le mât métallique en forme de triangle, rappelant un toit de maison, est un élément que vous avez peut-être déjà aperçu près de chez vous ou lors d’un voyage en voiture. Ce grand poteau présent sur les routes attire notre attention.

À quoi servent ces panneaux ?

Ces mystérieux poteaux ont été installés par RTE, le réseau de transport d’électricité. Ils indiquent qu’une ligne souterraine haute tension de 225 000 volts passe à proximité. Ces poteaux sont essentiels pour prévenir de la présence de l’électricité sous terre en cas de travaux souterrains. Un message sur la partie rouge du panneau indique d’ailleurs d’avertir RTE en cas de travaux souterrain.

Rouge ou Jaune, quelle est la différence ?

Pour alimenter en électricité les Français, particuliers et entreprises, le territoire est crénelé de lignes souterraines à 225 000 volts et de lignes aériennes à 400 000 volts, comme le montre la carte interactive de RTE. Il existe des repères similaires, non pas en rouge, mais en jaune, pour indiquer la présence d’une canalisation de gaz enterrée.

Ces repères, qu’ils soient rouges ou jaunes, remplissent un rôle essentiel de prévention pour éviter tout risque avec l’électricité et le gaz. Ils sont indispensables pour le bon fonctionnement du territoire.

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Pratique Auto

Garantie tous risques ou assurance au tiers, que faut-il choisir ?

Vous venez d’acquérir une nouvelle voiture et vous ne savez pas quelle assurance choisir ? Garantie tous risques ou au tiers, on vous explique.

Aujourd’hui, après avoir acheté un véhicule, la loi oblige chaque automobiliste depuis 1958 à choisir une assurance. Celle-ci vous couvrira en cas d’accident ou de dommages causés en dehors de la circulation.

Ainsi, cette obligation doit être respectée par tous les conducteurs sous peine d’une amende et de la confiscation du véhicule.

Garantie tous risques : Le premier choix.

Le tout risque reste l’option la plus intégrale, en effet cette garantie permet d’être indemnisé pour tous les dommages subis par votre véhicule, quelle que soit la responsabilité du conducteur. Cette assurance apporte plus de sécurité et rassurera les automobilistes s’ils possèdent une voiture neuve ou une voiture de collection.

De plus, la garantie tous risques est avantageuse, car elle protège l’assuré en cas de catastrophe naturelle et de vandalisme, que le véhicule soit en marche ou à l’arrêt. Bien sûr, elle sera aussi choisie pour sa protection en cas de vol, d’incendie, de bris de glace ou de catastrophe technologique et même d’acte de terrorisme.

Cette option reste plus chère que toutes les autres en raison de l’étendue de sa protection.

Autre option : L’assurance au tiers.

Cette option est assez différente de la précédente et n’apporte pas les mêmes avantages. En effet, l’assurance au tiers permet à chaque automobiliste de bénéficier d’une garantie qui inclut la responsabilité civile. La législation oblige cette règle à chaque conducteur et c’est pour cette raison que le tiers a été créé.

Le tiers est une sorte d’assurance de base qui comprend les dommages matériels et corporels infligés à un tiers.

Cependant, le conducteur ne sera pas protégé s’il est responsable de l’accident, il le sera uniquement s’il en est la victime. Cette formule est souvent choisie par les jeunes conducteurs, ou par les automobilistes propriétaires de voitures d’occasion.

Comparer les deux assurances automobiles ?

Il est temps pour vous de faire un choix entre les deux options précédentes, toutefois il est indispensable de comparer les prix des compagnies d’assurance qui correspondent à vos besoins. Le tarif pourra varier en fonction de votre véhicule et de l’utilisation que vous en faites.

Pour conclure, votre garantie pourra varier selon le type de véhicule que vous conduisez, en effet une voiture neuve se verra être protégée par du tout risque alors que pour un véhicule d’occasion le tiers suffira.

Enfin, selon le nombre de kilomètres moyen que vous faites à l’année, votre garantie pourra évoluer, si vous êtes fréquemment sur les routes ou même que d’autres personnes conduisent votre véhicule, alors le tous risques sera votre meilleur allié.

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Pratique Auto

Quand faut-il changer le pare-brise de son véhicule ?


Un pare-brise est un élément de la carrosserie de votre véhicule qui sert à protéger les occupants de la cabine contre le vent, la pluie et les débris. Le pare-brise est une partie importante de votre voiture qui doit être entretenue correctement. Il est essentiel de prendre soin du pare-brise pour assurer la sécurité du conducteur et des passagers. Un pare-brise en bon état permet de mieux voir la route et de réduire les risques d’accident.

Que faire lorsque mon pare-brise est endommagé ?

Lorsque le pare-brise est endommagé, les risques d’accident de la route augmentent considérablement. En effet, le conducteur du véhicule peut mettre sa vie en danger, tout comme celle de ses passagers et celle des autres usagers de la route. Le pare-brise est conçu avec de multiples couches de verre renforcé. Lorsqu’il est en parfait état, il assure votre protection et préserve la structure de la voiture en cas de collision. Lorsqu’il se fissure ou se brise à cause d’un choc, il peut aggraver la situation, notamment en causant des dommages aux personnes. Il est important de remplacer un pare-brise cassé pour bénéficier d’une bonne visibilité lorsque vous conduisez. Cela permet de repérer et de déceler préalablement les obstacles pour mieux les éviter.

A savoir que rouler avec un pare-brise endommagé est passible de sanctions, notamment d’une contravention, puisqu’il est considéré comme une infraction. L’amende peut atteindre 375 €. Certes, l’impact d’un objet sur votre pare-brise peut être minime. Cependant, le choc peut avoir d’importantes conséquences si la fissure s’agrandit, notamment lorsque la voiture est soumise à des conditions climatiques difficiles comme le froid ou les chaleurs extrêmes.

Comment savoir si on doit changer son pare-brise ?

Si un pare-brise est fissuré, il peut être possible de réparer les dommages. Cependant, si la fissure est causée par une balle de golf, une branche ou un oiseau, la réparation ne sera pas efficace. Si la fissure mesure plus de 2,5 cm de diamètre, le pare-brise devra être remplacé. S’il y a plus de deux fissures dans le pare-brise, il devra également être remplacé. L’emplacement de la fissure peut également être une raison pour remplacer le pare-brise. Si la fissure est à moins de 5 cm du bord de la vitre, le pare-brise devra être remplacé. Si la fissure se trouve dans le champ de vision du conducteur, le pare-brise devra être remplacé afin de maintenir la visibilité pendant la conduite.

Le pare-brise est un élément essentiel à la vision pour une conduite sereine et en toute sécurité. Nous vous invitons à ne pas rouler avec un pare-brise endommagé puisque vous pouvez encourir une sanction allant jusqu’à 375€. Un impact inférieur à 2,5cm peut être réparé en tout simplicité chez un professionnel. Si votre impact est plus grand, un remplacement de votre pare-brise sera nécessaire. Ne perdez pas de temps et prenez soin de votre pare-brise !

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Pratique Auto

Comment se débarrasser de la buée dans son véhicule ?

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles la buée peut se former dans l’habitacle d’un véhicule, été comme hiver. Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour s’en débarrasser ! Quand il y a de grandes différences de températures entre l’intérieur et l’extérieur de votre véhicule, de la buée peut s’installer sur les vitres et en particulier sur votre pare-brise. En plus d’être pénible, conduire avec de la buée est dangereux. Il est donc important de s’en débarrasser quand vous prenez la route.

Voici 3 astuces pour se débarrasser de la buée dans l’habitacle d’un véhicule :


1. La première chose à faire est d’aérer l’habitacle avant de monter dans votre véhicule. Il suffit d’ouvrir les portières et les fenêtres avant de démarrer.

2. Lorsque vous conduisez et que votre pare-brise se remplit de buée, la meilleure façon de s’en débarrasser rapidement est d’activer la fonction désembuage de votre voiture. Pour la trouver, allez aux commandes de température situées sur le tableau de bord. Une autre astuce consiste à mettre la climatisation en plus de la fonction désembuage. Rappelez-vous qu’il est plus efficace de régler sa climatisation sur l’air froid plutôt que sur l’air chaud.


3. Enfin, vous pouvez également essayer de dégager la buée avec du papier essuie-tout ou un chiffon humecté. Pour les plus consciencieux, vous pouvez opter pour des produits anti-buée directement disponibles dans le commerce, qui s’appliquent à l’intérieur du pare-brise et des vitres.

A noter que si vous avez de la buée toute l’année, cela peut révéler un vrai problème d’humidité dans votre voiture. Elle peut venir de plusieurs facteurs et c’est à vous d’en déterminer l’origine pour tenter de s’en débarrasser rapidement. L’humidité peut provenir de mauvaises habitudes. Comme le fait de laisser des éléments humides dans sa voiture après la pluie par exemple. Vérifiez si vos sièges ne restent pas mouillés et si vos tapis de sols ne sont pas trempés après une utilisation en jours de pluie par exemple. Laisser l’intérieur en l’état est le meilleur moyen pour voir l’humidité s’installer durablement dans l’habitacle. Si votre voiture est trop ancienne, il se peut qu’il y ait un problème d’étanchéité, notamment au niveau des joints en caoutchouc. Des vitres qui se ferment mal sont un bon indice. Le problème peut venir d’un problème d’obstruction des évacuations d’eau au niveau de la baie du pare-brise. Les feuilles et les éléments accumulés sous les essuie-glaces créent un bouchon et l’humidité s’accumule dans l’habitacle.

Avec le blog Tressol-Chabrier et nos bons conseils, dites adieu à la buée dans votre véhicule et bonjour à une conduite sereine !

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Le futur de l’automobile

Quel carburant pour 2035 ?

L’arrêt de la production de voitures thermiques en Europe d’ici 2035 est maintenant une décision officielle de la Commission européenne. Cette dernière a voté en faveur du bannissement total des véhicules à combustion interne sur le territoire, mettant ainsi fin à plus de 100 ans d’histoire de l’automobile. Cela signifie que les voitures thermiques ne rouleront plus sur les routes européennes d’ici une dizaine d’années. Cette décision a suscité une vague d’indignation parmi les automobilistes, les associations et les constructeurs. Si l’Europe exige une baisse de 100 % des émissions polluantes, elle laisse donc la porte ouverte à des motorisations diverses, autres que l’électrique. Certains constructeurs envisagent ainsi de proposer des voitures hybrides, d’autres misent sur le gaz naturel. Mais il est encore trop tôt pour savoir quelle sera la solution privilégiée par les constructeurs pour répondre à cette nouvelle réglementation.

Un vide juridique qui ouvre la porte sur des alternatives à la voiture 100% électrique

Il se pourrait en effet que les pouvoirs publics autorisent la vente de voitures thermiques après 2035, à condition que celles-ci utilisent un carburant « neutre en émissions carbones.  » Ce qui laisse donc assez logiquement la place à des alternatives différentes du tout électrique, qui permettrait de faire fonctionner des modèles thermiques. En effet, des entreprises travaillent sur des carburants alternatifs plus propres, qui ne nécessitent pas de pétrole et d’énergies non renouvelables. Des entreprises travaillent également sur d’autres types de solutions, également très prometteuses. C’est notamment le cas de Shell, qui s’est associé à Global Bioenergies pour concevoir un nouveau carburant plus propre. Le groupe multinational pétrolier serait actuellement en train de développer un carburant à faible empreinte carbone qui pourrait préserver la voiture thermique.

Un carburant propre en cours de développement

Les deux entreprises travaillent sur un carburant biodégradable réduisant les émissions de CO2 de 70%. Cette solution permettrait de produire des essences à partir de matières végétales, avec les mêmes molécules que celles du pétrole. Si les tests sont concluants, ce carburant pourrait être utilisé après 2035.
Un carburant propre est un carburant qui produit peu ou pas de pollution atmosphérique. Les carburants propres peuvent être des combustibles fossiles propres, tels que le gaz naturel, ou des combustibles renouvelables, tels que l’éthanol.

Les pistes pour répondre à l’objectif zéro émissions de carbone fixé pour 2050 sont nombreuses. Ce carburant est-il la solution pour sauver la voiture thermique du paysage français ? Une chose est sûre, nous n’aurons aucune réponse avant 2035, date prévue pour le lancement de ce carburant alternatif.

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Le futur de l’automobile

Rétrofit électrique, lancement d’une consultation gouvernementale

Le gouvernement français a lancé ce 21 novembre 2022 une concertation de deux mois avec les industriels du rétrofit électrique afin de recueillir leurs propositions pour accélérer la conversion du parc de véhicules vers l’électrification.
L’objectif est toujours la neutralité carbone au niveau national d’ici à 2050, avec l’ambition de produire 2 millions de véhicules zéro émission par an en 2030. L’État estime qu’en 2035, la moitié du parc sera toujours composé de véhicules à combustion, soit 20 millions, et compte donc sur le rétrofit électrique pour réduire cette part.

Une consultation pour répondre au défi de la décarbonisation des transports.

L’état français compte sur le rétrofit pour accélérer la transition énergétique du pays vers les véhicules électriques. Le rétrofit est un processus coûteux et complexe, mais il pourrait permettre aux voitures thermiques d’avoir une seconde vie en contribuant à accélérer le passage vers les véhicules électriques. Les ministères français de l’Économie, de la Transition énergétique, de l’Industrie et des Transports lancent une consultation de deux mois afin d’identifier les obstacles auxquels se heurtent les professionnels du secteur et de mieux les accompagner dans le déploiement de ses investissements et de ses offres. Les résultats de la consultation permettront de mieux intégrer les enjeux du rétrofit dans les dispositifs de soutien de France 2030, afin de permettre d’atteindre l’objectif de neutralité carbone fixé à 2050.

Le rétrofit électrique, c’est quoi ?

Le retrofit électrique désigne la modification d’une machine ou d’un équipement pour qu’elle fonctionne à l’aide d’un moteur électrique au lieu d’un moteur à combustion interne. Cette modification permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les coûts d’exploitation.

Le rétrofit électrique bénéficie de la prime à la conversion pour un montant de 2 500€ et pouvant aller jusqu’à 5 000€. Un véhicule immatriculé en France depuis plus de 5 ans peut faire l’objet de cette transformation de véhicule thermique à véhicule électrique. En terme de catégorie de véhicules, les voitures, les véhicules utilitaires, les camions, les bus mais aussi les deux ou trois roues de plus de 3 ans sont concernés. Cette conversion doit être réalisée par un professionnel habilité par un fabricant de kit de conversion.

Quels seront les résultats de cette consultation ? Le rétrofit électrique a-t-il de beaux jours devant lui ? Une actualité à suivre de très près !

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Pratique Auto

Peut-on rouler avec un pare-brise fissuré ?

Il sert à protéger les occupants contre le vent, la pluie et les débris volants tout en offrant une visibilité optimale. Il est essentiel pour assurer la sécurité de tous les passagers et pour le bon fonctionnement du véhicule. Oui, nous vous parlons bien du pare-brise de votre véhicule. On l’oublie parfois mais conduire avec un pare-brise comporte des risques pour votre sécurité et pour votre portefeuille. Lesquels sont-ils ? Les voici.

Conduire avec un pare-brise endommagé, quels sont les risques ?

Circuler avec un pare-brise impacté ou fissuré est une infraction pénale passible d’une amende de 68 euros. Ce type de dysfonctionnement est une défaillance majeure lors d’un contrôle technique et peut entraîner une contre-visite du véhicule.

Sur le plan assurantiel, les réparations du pare-brise sont inscrites sur le relevé d’information et peuvent entraîner la résiliation du contrat ou une majoration de la prime et/ou de la franchise bris de glace.

Une fissure du pare-brise dans le champs de vision ne doit pas dépasser un diamètre de 3cm. Sinon, cela peut-être considéré comme une défaillance majeure avec l’obligation d’une contre-visite de votre voiture.

A savoir que votre assureur peut procéder à la résiliation de votre contrat d’assurance en raison d’une importante sinistralité ou bien de majorer votre prime d’assurance ou de la suppression de votre franchise bris de glace.

Rouler avec un pare-brise endommagé comporte donc des risques, surtout l’impact est de grande taille. Notre conseil à retenir : si un impact fait son apparition sur le pare-soleil de votre voiture, prenez rendez-vous immédiatement avec un professionnel !