Le contrôle technique est une étape obligatoire pour tous les véhicules de plus de 4 ans. Un échec peut entraîner une contre-visite et des frais supplémentaires. Pour éviter cette situation, il est essentiel d’anticiper les réparations prioritaires avant de présenter son véhicule à l’examen. Quels sont les points clés à vérifier ? Quelles réparations sont indispensables pour éviter la contre-visite ? Faisons le tour des éléments à contrôler en priorité.
1. Les éléments de sécurité : freins, pneus et direction
Les freins : un point de contrôle essentiel
Le système de freinage est un critère majeur du contrôle technique. Pour éviter une contre-visite, il faut :
- Vérifier l’usure des plaquettes et des disques de frein.
- S’assurer que le liquide de frein est à un niveau correct et qu’il n’y a pas de fuite.
- Tester l’efficacité du frein à main.
Les pneus : l’adhérence avant tout
Des pneus en mauvais état sont un motif fréquent de refus au contrôle technique. Il est donc indispensable de :
- Vérifier la profondeur des sculptures (minimum légal de 1,6 mm).
- Examiner les flancs pour détecter toute fissure ou hernie.
- S’assurer que la pression des pneus est conforme aux recommandations du constructeur.
La direction et la suspension : des composants critiques
Un jeu excessif dans la direction ou une suspension défaillante peut compromettre la sécurité. Il faut donc :
- Tester l’absence de jeu dans le volant.
- Vérifier l’état des amortisseurs et des rotules de direction.
- Contrôler les silentblocs et les biellettes de suspension.
2. Les systèmes de visibilité : éclairage et pare-brise
L’éclairage : un motif fréquent de contre-visite
Un mauvais fonctionnement des feux est un motif de refus courant. Pour éviter cela, il est conseillé de :
- Vérifier l’état et le bon fonctionnement des feux de croisement, de route, de position et de stop.
- Remplacer les ampoules défectueuses.
- S’assurer du bon réglage des phares pour éviter d’éblouir les autres usagers.
Le pare-brise : attention aux fissures
Un pare-brise fissuré dans le champ de vision du conducteur peut entraîner une contre-visite. Il faut :
- Vérifier l’absence d’impacts gênants.
- Changer les essuie-glaces si nécessaire.
- Remplir le liquide lave-glace.
3. Les contrôles mécaniques et pollution
Le contrôle des émissions polluantes
Depuis le renforcement du contrôle technique, les émissions de CO₂ et de particules fines sont scrutées. Pour éviter un refus :
- Vérifier l’état du filtre à air et du filtre à particules.
- Nettoyer ou remplacer la vanne EGR.
- Faire un décrassage moteur avant le passage au contrôle.
Les fuites et niveaux de liquides
Un moteur qui fuit peut être recalé. Il est important de :
- Vérifier l’absence de fuite d’huile, de liquide de refroidissement ou de carburant.
- S’assurer que le niveau de liquide de direction assistée est suffisant.
L’état du pot d’échappement
Un pot d’échappement trop bruyant ou endommagé peut être un motif de refus. Vérifiez qu’il n’y a pas de trous ou de soudures cassées.
Passer un contrôle technique sans encombre nécessite un minimum d’anticipation. En vérifiant en priorité les freins, les pneus, l’éclairage et les émissions polluantes, vous éviterez les mauvaises surprises et les frais inutiles d’une contre-visite. Un entretien régulier reste la meilleure solution pour assurer la longévité et la conformité de votre véhicule.