Catégories
Innovation & Technologie Automobile

L’huile de friture, ce nouveau carburant

Le carburant est une denrée de plus en plus rare, mais surtout de plus en plus chère. Pour palier à cette problématique, certains ont tenté des expériences farfelues pour remplacer l’essence et le gazole. La plus étonnante parmi celles-ci : l’huile de friture qui pourrait bien être une solution de remplacement, et ce n’est pas une blague. Aujourd’hui, sur le Mag Tressol-Chabrier, on vous dit tout sur cette innovation qui pourrait révolutionner l’industrie du carburant.

L’huile de friture, enfin légal comme carburant ?

Il y a quelques mois, le sujet était déjà sur toutes les lèvres. Une proposition de loi qui autoriserait l’utilisation de l’huile de friture comme carburant. Bien que techniquement envisageable, cette pratique était interdite par la loi, car l’huile n’étant pas aussi taxée que l’essence ou le diesel, elle représente alors un sérieux manque à gagner pour le gouvernement. Si elle était contrôlée, une lourde amende pouvait être infligée en fonction de la quantité utilisée pour faire fonctionner le véhicule. Toutefois, cette situation est en train de changer, puisque le gouvernement a finalement légalisé la conduite à l’huile de friture dans le cadre de son projet de loi sur le budget 2023.

Écologique et économique, l’avenir des véhicules thermiques est-il dans les huiles de friture ?

Le député écologiste Julien Bayou avait proposé un amendement refusé par le gouvernement au mois d’août, mais qui a finalement été intégré au PFL quelques mois plus tard. Selon Bayou, l’utilisation d’huiles alimentaires usagées pour produire du biodiesel ne pose pas de problème, car celles-ci ne sont pas en concurrence avec l’alimentation, et cela serait même préférable à l’utilisation de pétrole des monarchies pétrolières.

Utiliser de l’huile de friture comme carburant, quelles sont les précautions à prendre ?

L’utilisation de l’huile de friture usagée est autorisée, mais seulement pour les voitures diesel. Pour éviter d’endommager le moteur, il est conseillé de l’adapter afin de mieux filtrer l’huile, et de l’associer à un peu de gazole pour la rendre plus fluide. Avant de l’utiliser, il faut également la décanter et la filtrer.

Pour l’instant, de notre côté, nos équipes continueront d’aller à la traditionnelle station-essence classique. Cependant, nous surveillerons de près les informations concernant l’huile de friture parce qu’on l’avoue on a un petit coup de coeur pour ce sujet et cette innovation. On image déjà une solution pérenne pour nous permettre de faire des économies en utilisant l’huile usage de nos frites !

Catégories
Sécurité routière & Prévention

Fumer au volant sera-t-il interdit un jour ?

Dans le contexte actuel des fortes chaleurs et des risques d’incendies liés, de nombreux maires réfléchissent à l’interdiction de fumer au volant pendant l’été. Une telle mesure serait une façon de limiter le risque d’un départ de feu dû aux mégots de cigarette jetés par les fenêtres des véhicules. La mise en place de cette mesure serait-elle possible dans un futur proche ? Dans les années à venir, fumer dans son véhicule sera-t-il passible d’une amende ?

Le contexte climatique approuve cette interdiction !

Depuis quelques étés, la France est soumise à une canicule qui dure et qui pose de nombreux problèmes, notamment la sécheresse. Sans pluie, le sol et les végétaux deviennent très fragiles et sont très sensibles aux incendies. Ces derniers se sont alors multipliés, provoquant une catastrophe pour l’environnement et des pertes importantes pour les agriculteurs. Dans la plupart des cas, ces feux sont accidentels, mais ils n’apparaissent pas spontanément et sont souvent causés par l’intervention humaine, même si elle n’est pas intentionnelle. Les tessons de bouteilles et les mégots de cigarettes jetés par les automobilistes sont des causes fréquentes de ces feux. Des maires se mobilisent pour lutter contre ce fléau.

De nombreuses règles mises en place pour limiter les risques d’incendie

De plus en plus d’élus prennent des mesures visant à interdire les automobilistes de fumer au volant. Bien qu’elle soit actuellement autorisée, cette pratique doit être considérée comme une infraction lorsqu’un mineur est présent dans le véhicule. En cas de violation, une amende de 135 € sera appliquée. Il est également interdit de jeter sa cigarette par la fenêtre, et si cela provoque des dommages sur la voie publique, l’amende grimpe à 3 750 €. Cependant, il n’est toujours pas interdit de fumer en voiture, et 25 % des fumeurs le font régulièrement.

Une interdiction total de la cigarette au volant est-elle possible ?

Certains élus veulent aller plus loin et interdire de fumer dans sa voiture. En 2019, le maire de Saint-Jean d’Illac en Gironde a effectivement pris un arrêté de ce type. Pascal Parmentelat, maire Laveline-du-Houx dans les Vosges, a même décidé de faire appel à un député afin de proposer une loi à l’Assemblée Nationale.

Fumer au volant comporte d’autres risques que celui d’incendie. La fumée de cigarette et les cendres peuvent bloquer la vue et la respiration du conducteur, ce qui peut entraîner des accidents. De plus, le tabagisme passif peut également être très nocif et dangereux pour les passagers du véhicule. Enfin, le tabagisme peut entraîner une distraction et une concentration moindres, ce qui peut augmenter le risque d’accidents. Certains pays tels que l’Australie, la Suède, le Canada, il est d’ores et déjà interdit de fumer au volant. Notre voisin germanique, l’Allemagne, a mise en place cette interdiction récemment. La mise en place de cette loi en France ne serait donc pas incohérente. Il ne nous reste plus qu’à attendre et voir si cette proposition sera validée dans les mois ou années à venir.

Catégories
Innovation & Technologie Automobile

Nouveautés : logos lumineux, conduite autonome…

L’Union Européenne a récemment modifié ses textes de loi concernant le secteur automobile. En effet, le Forum mondial pour l’harmonisation des réglementations sur les voitures a voté un ensemble de lois visant à moderniser ce secteur.

1. Les logos lumineux autorisés.

Les designers peuvent se réjouir, car des logos et des emblèmes rétroéclairés seront bientôt autorisés dans les véhicules en Europe. De plus, les constructeurs sont autorisés à lancer des véhicules autonomes sur autoroute à une vitesse maximale de 130 km/h.

C’est le cas pour les marques Rolls-Royce et Volkswagen qui proposent des véhicules avec des logos rétroéclairés dans le monde entier, à l’exception de l’Europe, où leur utilisation est interdite par la législation européenne. Cependant, les calandres rétroéclairées, telles que celles de BMW et Mercedes, sont autorisées.

 L’Union Européenne a quant à elle modifié les textes du WP.29 ; paquet de loi voté par le Forum mondial pour l’harmonisation des réglementations sur les véhicules. Néanmoins, il y aurait certaines conditions pour que les logos éclairés soient autorisés à la vente. Par exemple, le positionnement dans la calandre.

2. Le lancement des voitures autonomes.

Mercedes est l’un des rares constructeurs à offrir un système de conduite autonome de niveau 3 qui permet aux conducteurs de ne pas garder les mains sur le volant et à circuler uniquement sur des voies rapides jusqu’à 60 km/h. Toutefois, une révision des textes internationaux régissant la réglementation des véhicules autonomes va changer cela : à partir de début 2021, il sera possible de circuler sur les autoroutes et voies rapides à séparation centrale jusqu’à 130 km/h, et de changer de voie automatiquement. Les États ont alors le pouvoir d’autoriser ces véhicules autonomes à circuler sur leurs routes. L’Allemagne a été le premier pays à prendre cette mesure pour aider Mercedes et la France l’a rapidement suivi, puisque dès le 1er septembre, il sera possible d’utiliser cette technologie sur route ouverte.

D’autres innovations pourront bientôt voir le jour, et le secteur automobile se verra modernisé. Par exemple la mise en place de navette 100 % autonomes… Pour l’instant, ce sont les designeurs et constructeurs qui se réjouissent de ces nouvelles. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Catégories
Anecdote Automobile

De quand date l’éclairage automobile ?

La naissance de l’éclairage automobile date bien avant de la naissance de l’automobile ! Incroyable mais vrai ! En 1746, à l’époque de Louis XV, il était d’ores et déjà nécessaire d’éclaire les carrosses, même si ce n’était que des véhicules tirés par des cheveux et que le moteur à combustion n’existait pas ! A cette époque, les véhicules étaient équipés de 2 lanternes à bougie. Et c’est comme cela que l’éclairage automobile est né puisqu’on les a retrouvé sur les premières voitures.

De la lanterne bougie à la lanterne électrifiée !

Cette lanterne, qui ornait le capot d’une Isotta Fraschini, voiture italienne de luxe, a été électrifiée pour des raisons de sécurité. Sa conception élégante comportait un système qui réglait la bougie au milieu du réflecteur, assurant ainsi une combustion optimale et durable.

Les lanternes sont dotées de miroirs qui peuvent multiplier la lumière jusqu’à deux mètres. Elles donnent l’impression d’être vu et permettent de voir plus loin qu’avec l’utilisation du pétrole lampant. Leur éclairage est suffisant pour éclairer les alentours et révéler les mystères de la nuit.

En 1905, les autorités avaient instauré un arrêté obligeant les véhicules à circuler la nuit avec leurs lanternes allumées. Cependant, cette mesure fut étendue le 3 novembre 1936, lorsque les militaires imposèrent l’utilisation de phares jaunes à tous les véhicules français. Cette décision visait à différencier les véhicules français de ceux de leurs ennemis, qui étaient pourvus de phares blancs. Ainsi, les militaires se préparaient à une éventuelle guerre.

Un élément métallique et c’est la révolution !

En 1906, l’éclairage à acétylène émergeait alors que la voiture commençait à se répandre. C’est Thomas Edison qui a déclenché la révolution de l’éclairage avec sa lampe à incandescence inventée en 1870. Cependant, ce n’est qu’à partir de 1915 que cette technologie s’est répandue à plus grande échelle, en grande partie grâce à la batterie à 6 volts.

Une des spécialités françaises, le phare, a émis une lumière jaune entre 1938 et 1993, date à laquelle les phares blancs ont pu être utilisés sans être sanctionnés. La forme du phare est restée circulaire jusqu’à ce que l’Ami 6 lance les premiers phares rectangulaires en 1961.

L’utilisation des diodes électroluminescentes (LED) a ouvert de nouvelles possibilités en matière de design pour les voitures. Grâce à leur grande flexibilité, les concepteurs ont été en mesure de créer des véhicules qui se démarquent par leur esthétique moderne et variée.

A partir de 1960, de grandes avancées technologiques

Avec l’arrivée de la technologie moderne, les performances du phare ont considérablement augmenté par rapport à celles de la simple bougie.

En 1962, Nick Holonyak Jr. a inventé la première diode électroluminescente (Led). Trois ans plus tard, en 1965, l’halogène arriva avec la lampe H1.

Il ne reste plus qu’à attendre quelques années avant que les ampoules LED ne soient généralisées, grâce à leur faible consommation d’énergie. Mais bientôt, le phare laser sera là, offrant une lumière mille fois plus puissante que l’ampoule H1 et dont le rayonnement pourra atteindre deux fois la portée des LED.

Quand on allume les phares de son véhicule ou que le véhicule les allument tout seul pour vous, c’est un geste qui peut paraître anodin. Mais derrière cette technologique se trouve une véritable historie insolite. C’est donc grâce aux lanternes à bougie installées dans les carrosses que l’éclairage automobile a pris forme. Le phare, qui était une lumière jaune à ses débuts, date approximativement de 1938. Puis peu à peu l’éclairage de votre voiture s’est généralisé avec des ampoules LED et des condensés de hautes technologies qui n’ont plus grand chose à voir avec des bougies !

Catégories
Pratique Auto

3 conseils pour économiser la batterie de votre voiture électrique

Les propriétaires de véhicules thermiques ont leurs petits secrets et habitudes pour réduire leur consommation et économiser du carburant. Cependant, les propriétaires de véhicules électriques ont quant à eux leurs habitudes pour économiser non pas du carburant, mais de la batterie. Aujourd’hui, découvrez les 3 conseils du Mag de Tressol-Chabrier pour effectuer de précieuses économies du « carburant » de votre voiture électrique.

1. Ralentir pour récupérer de l’énergie

Pour mieux gérer l’énergie de sa voiture électrique, il est recommandé de s’habituer à lever le pied. En effet, le frein moteur permet de récupérer de l’énergie chaque fois que le véhicule ralentit. Certaines voitures sont équipées d’un mode « B » qui accroît la force de décélération et la récupération d’énergie. Ainsi, en anticipant le freinage et en lâchant l’accélérateur, on peut bénéficier de quelques kilomètres d’autonomie supplémentaire.

2. Activer le mode économie d’énergie

La plupart des voitures électriques disposent d’un mode économie d’énergie qui optimise la récupération et la consommation d’énergie. Il limite la puissance délivrée lorsque vous accélérez et la vitesse maximale à 110 km/h, ce qui permet une conduite plus souple et une autonomie plus élevée. En outre, le freinage récupérateur favorise l’autonomie et il est idéal pour les trajets en ville et les routes périurbaines.

3. Réduire l’utilisation des équipements à bord

Lorsque l’on parle de voitures électriques, l’utilisation des différentes fonctions à bord de l’habitacle a un impact direct et immédiat sur la consommation d’énergie. Un écran tactile, la luminosité, le volume de l’autoradio et surtout la climatisation peuvent consommer beaucoup d’énergie si elles sont utilisées ! Nous vous conseillons donc d’utiliser ces fonctionnalités avec modération lors des longs trajets, afin d’éviter d’épuiser la batterie trop rapidement.

Vous l’aurez compris ! Pour augmenter l’autonomie de votre batterie, vous allez devoir faire quelques sacrifices. Cependant, ils seront récompensés de kilomètres supplémentaire. Ces bonnes astuces auront également des bénéficies sur la durée de vie de votre batterie. Il est important de chouchouter votre voiture, qui vous le rendra lors de votre trajet et tout au long de son entretien. En parlant de maintenance de véhicule, découvrez nos conseils pour prolonger la durée de vie de votre batterie, ce qui vous garantira une batterie en bon état de marche pour les prochaines années à venir !

Catégories
Pratique Auto

Pourquoi ne faut-il pas laisser sa crème solaire dans la voiture ?

C’est l’été, direction la plage pour bronzer et se rafraîchir ! Cependant, on n’oublie pas l’ingrédient indispensable pour passer de bonnes vacances : la crème solaire ! En effet, elle deviendra votre meilleure alliée pour protéger votre peau et vous éviter des heures de souffrances avec les coups de soleil. Pourtant, beaucoup l’appliquent et l’oublient dans la voiture… Erreur à ne surtout pas commettre et on vous explique pourquoi.

Il est important de ne pas laisser un tube de crème solaire dans l’habitacle de votre voiture, car les objets laissés à l’intérieur peuvent devenir dangereux si le soleil chauffe l’habitacle et augmente les températures. Cela est particulièrement vrai en périodes de forte canicule.

Oublier des accessoires dans sa voiture : dangereux pour vous et votre véhicule.

Il est conseillé de récupérer des objets tels que des lunettes, des canettes en métal et des bouteilles d’eau avec vous ou de les ranger dans un endroit à l’abri du soleil lorsque vous prenez votre véhicule.

Ces mesures sont particulièrement importantes durant les périodes de fortes chaleurs et les canicules. Vous trouverez ici tous nos conseils pratiques pour vous et votre voiture.

Quand la crème solaire n’est plus efficace.

Laisser un tube de crème solaire sur le tableau de bord ou un des sièges d’une voiture, exposé à la chaleur du soleil, est fortement déconseillé, car les produits chimiques qu’il contient peuvent devenir nocifs s’ils sont trop chauffés. Une exposition prolongée à la chaleur peut entraîner des complications si le produit est utilisé par la suite.

Des risques de cancer à cause d’un oubli ?

L’un des composants de la crème solaire est l’octocrylène et il peut être nocif pour la santé. Si la température est trop élevée, il peut perdre en efficacité et acquérir des propriétés cancérogènes.

Le conseil à appliquer pour vous et votre voiture :

Rangez votre crème solaire dans le coffre ou la boîte à gant de votre voiture si vous la laissez sur un emplacement de parking susceptible d’être exposé au soleil.

En conclusion, laisser votre crème solaire dans votre voiture peut être très risqué. Les températures élevées peuvent réduire la qualité et l’efficacité du produit. De plus, les produits chimiques présents dans la crème peuvent se décomposer et produire des substances dangereuses pour la santé. Enfin, de nombreux produits solaires sont combustibles et peuvent prendre feu s’ils sont exposés à des températures très élevées. Il est donc conseillé de ne pas laisser votre crème solaire dans votre voiture.

Catégories
Marché Automobile

Peut-on concilier sport automobile et voiture électrique ?

Avec la démocratisation des véhicules électriques et l’interdiction à la vente des véhicules thermiques fixée à 2035, c’est une question légitime que l’on se pose aujourd’hui sur le blog. Demain, sera-t-il encore possible d’organiser des courses automobiles avec des voitures à moteur à combustion ? Pour les sportifs et autres passionnés de courses automobiles, c’est un changement qui s’avère difficile à accepter. Va-t-on faire des courses automobiles 100% électrique ? Le Mag Tressol-Chabrier est parti enquêter sur le monde du sport automobile et son avenir dans le 100% électrique. Aujourd’hui, nous vous dévoilons les changements que cela implique pour le monde de la compétition automobile.

Zoom sur l’histoire du véhicule électrique

L’utilisation de l’électricité dans le domaine de l’automobile est une technologie relativement récente, étant donné que la première voiture électrique date de 1834, construite par Thomas Davenport. « Jamais-contente » est devenue la voiture électrique la plus célèbre, connue pour son origine belge. Sa vitesse de pointe de 105 km/h était considérée comme une performance remarquable à l’époque, c’était en 1988.

Avec les progrès constants dans le domaine de l’électrique, l’automobile s’est transformée. Des améliorations et des innovations ont été apportées. L’arrivée de Tesla sur le marché a notamment permis d’accélérer la démocratisation de ce type de véhicules.

Depuis 2011, les plus grands constructeurs automobiles font des progrès spectaculaires dans le développement de véhicules électriques révolutionnaires. Tout a commencé à Paris, lors de l’ERDF Masters Kart, une compétition de karting électrique. Suite à cela, la FIA et l’Electric GT ont lancé des championnats pour promouvoir l’adoption des véhicules électriques lors de ces événements de course automobile.

L’électrique dans les courses automobiles, où en sommes-nous ?

Avec la montée des préoccupations environnementales, l’utilisation de l’énergie électrique prend de plus en plus d’importance dans le monde des courses automobiles. Cependant, le développement des technologies de batteries pose également des questions : extraction des métaux rares, fabrication des piles lithium-ion… En fin de compte, la question n’est pas seulement une question d’écologie, mais aussi une question de tendance.

Quel est l’avenir de la voiture électrique en compétition ?

L’arrivée des véhicules électriques sur les circuits de course apporte un nouvel élan à la compétition. Les performances des voitures sont remarquables, et continuent à s’améliorer avec le temps. Les véhicules électriques offrent un couple moteur bien plus puissant que les véhicules à essence, ce qui permet des performances plus extrêmes. De plus, la conduite des véhicules électriques est très différente de celle des véhicules à essence, et les pilotes doivent prendre en compte la gestion de la charge de la batterie, ce qui leur permet d’accéder à des niveaux de puissance inégalés par les véhicules à essence.

Les compétitions automobiles sont sur le point de prendre un tournant technologique avec l’arrivée des véhicules électriques. Bientôt, les passionnés de courses automobiles pourront profiter de nouvelles expériences grâce aux championnats électriques. Spectacles, sensations et puissance seront à l’honneur dans ces compétitions, offrant aux spectateurs une énergie nouvelle et enthousiasmante.

L’électrique : une passion à part entière

Avec le temps, de nouveaux groupes de passionnés de l’électrique émergent. Cette nouvelle technologie intéresse un grand nombre de personnes et les progrès qui y sont associés continuent de surprendre et de séduire. Des sports électriques uniques et innovants commencent à émerger comme des disciplines à part entière pour divertir ceux qui sont à la recherche de nouvelles expériences et de sports innovants.

Le constat est bien présent. Etant donné l’émergence des véhicules électriques et des considérations de plus en plus importantes des impacts environnementaux des courses automobile, ce secteur subira de grands changements dans les années à venir. La course de voiture électrique est déjà une discipline à part entière. Celle-ci volera-t-elle complètement la vedette au sport automobile classique ?

Catégories
Pratique Auto

Que faire si vous heurtez un sanglier ou un animal sauvage avec votre véhicule ?

Les accidents de la route avec du gibier ou de la faune sauvage sont hélas très fréquents dans toutes les régions boisées. En Haute-Saône, la gendarmerie invite les automobilistes à respecter quelques règles simples et à connaître les bonnes pratiques en cas de collision avec un animal sauvage. Automne comme hiver, les collisions avec les animaux sauvages sont régulières et peuvent causer des dommages importants aux véhicules. Ces accidents surviennent toute l’année, notamment dans les périodes plus propices à ces collisions, comme la saison de chasse qui s’étend de septembre à mars. « Sangliers, chevreuils et parfois même cerfs sont les animaux les plus susceptibles d’être heurtés sur nos routes » souligne la gendarmerie de Haute-Saône. Que ce soit pour éviter une collision, ou pour réagir suite à un accident, les gendarmes donnent des conseils valables pour tous les automobilistes. Alors, si vous heurtez malencontreusement un animal protégé, n’hésitez pas à consulter la page Facebook de la gendarmerie de Haute-Saône.

Quels sont les premiers gestes à réaliser lorsque l’on entre en collision avec un animal ?

  1. Stoppez votre véhicule de manière à ce que cela n’interfère pas avec la circulation des autres.
  2. Mettez votre gilet fluorescent pour que vous soyez visible.
  3. Installez le triangle de pré-signalisation sur la chaussée, devant votre véhicule, afin d’avertir les autres usagers de la route des risques encourus.
  4. Ne prenez pas le risque d’approcher l’animal blassé. Il pourrait être très nerveux et réagir avec violence, vous blessant ainsi. Gardez vos distances et laissez-le tranquille.
  5. Les gendarmes vous demandent de ne pas déplacer d’animaux de petite taille, tels que des lapins, des lièvres ou des perdrix, et de les laisser à l’endroit où vous les avez trouvés..
  6. Si vous avez la chance de chasser un grand gibier, tel qu’un cerf, un chevreuil, un sanglier, un chamois ou un daim, et que la bête est morte, vous êtes autorisé à l’emporter à la maison, à condition de prévenir les autorités compétentes, c’est-à-dire la gendarmerie ou la police, comme le stipule l’article L 424-9 du code de l’environnement.
  7. Si vous ne pouvez pas transporter l’animal, veuillez contacter les services municipaux compétents qui feront appel à une entreprise d’équarrissage si l’animal pèse plus de 40 kilos. Pour les animaux dont le poids est inférieur à 40 kilos, ils seront simplement inhumés.

En cas d’accident avec un animal, que faire pour que je sois couvert par mon assurance ?

  1. Prenez une photo de l’accident avec votre téléphone et joignez-la à votre constat. Vous avez 5 jours pour envoyer ce document à votre compagnie d’assurance.
  2. Si vous avez eu un accident impliquant un animal sauvage, vous n’aurez aucun malus, car leur comportement est imprévisible.
  3. Votre assurance prend en charge les dommages corporels des passagers. Vous pouvez donc être assuré que les blessures subies par vos passagers seront couvertes.

Que faire si la collision concerne une espèce protégée ?

L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage a publié ce guide vous rappelant les consignes à suivre si vous heurtez un lynx, un loup ou toute autre espèce protégée. Il est strictement interdit de transporter ou d’emporter le corps de l’animal avec vous. Vous devez contacter un agent de police de la chasse et de la protection de la nature compétent, qui est le seul habilité à procéder à l’enlèvement de l’animal et à établir un procès-verbal si nécessaire. Si l’animal est seulement blessé, il devra être acheminé vers un centre de sauvetage de la faune sauvage le plus rapidement possible.

En cas de collision d’un animal avec votre véhicule, qu’il soit petit ou grand, il est très important de faire preuve de prudence et de respecter certaines règles de sécurité. Vous devez également savoir comment réagir et protéger les passagers et les autres usagers de la route. Si vous êtes impliqué dans un accident impliquant un animal, il est impératif de rester calme et de rapporter l’incident aux autorités compétentes. Vous devriez également prendre des précautions supplémentaires pour vous assurer que les animaux blessés ne sont pas laissés sans assistance. Enfin, en cas de collision avec un animal, il est important de prendre des mesures pour protéger les automobilistes et les passagers des blessures et des dommages.

Catégories
Sécurité routière & Prévention

Conduire en maillot de bain, est-ce autorisé ?

Vous venez de passer la journée à la plage ou à la piscine, il fait encore très chaud, mais c’est le moment de prendre la route ? Conduire en maillot de bain vous semble la solution la plus appropriée, cependant est-ce autorisé ?


Monter dans une voiture brûlante et devoir s’habiller n’est pas très plaisant. De plus, en droit, il n’est pas illégal de conduire torse nu ou en maillot de bain.

Les règles concernant la conduite peu couverte sont plus complexes qu’elles ne le paraissent. En effet, même si elle n’est pas interdite par la loi ou le Code de la route, elle peut être interdite par un arrêté municipal. De même, certains endroits peuvent interdire de se promener en maillot de bain dans la rue.

Il est conseillé de se renseigner préalablement afin d’éviter d’être réprimandé.

Les forces de l’ordre sont les seules à pouvoir juger si votre tenue est appropriée pour conduire. Dans des cas extrêmes, cela peut être considéré comme une exhibition sexuelle et être passible d’une peine d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.

L’élément important : la sécurité

Il est important de s’habiller en voiture à cause des risques encourus. En cas d’accident, la ceinture de sécurité ne peut pas protéger le conducteur torse nu ou en maillot de bain et devient alors un objet plus dangereux qu’autre chose. Par conséquent, il est nécessaire de s’habiller lorsqu’on conduit.

En conclusion, conduire en maillot de bain peut être une pratique dangereuse et une infraction aux règles de circulation. Il est recommandé de porter des vêtements appropriés pour conduire et de respecter les règles de sécurité routière.