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Le futur de l’automobile

La mobilité électrique, un enjeu essentiel de la transition énergétique

Face à la crise climatique, la mobilité électrique est une solution essentielle pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, conformément aux objectifs des Accords de Paris et aux engagements de la Commission européenne.

Objectif : 2050 neutralité carbone

Entré en vigueur le 4 novembre 2016, l’Accord de Paris vise à réduire le réchauffement climatique à un niveau inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport aux niveaux préindustriels. Pour atteindre ce but, la Commission européenne a récemment réaffirmé son plan « Fit for 55 » en juillet 2021, avec l’objectif d’atteindre un monde climatiquement neutre d’ici 2050. La mobilité électrique représente une solution efficace pour le respecter. En effet, aujourd’hui, le secteur des transports est responsable de la moitié des émissions de gaz à effet de serre en France, et 96% des émissions de CO2 induites par les transports proviennent de la combustion de carburants fossiles. Selon une étude de 2020 de Carbone 4, la voiture électrique à batterie est la technologie la moins émissive. En effet, selon une approche d’ACV (analyse du cycle de vie), les consultants de Carbone 4 précisent que la voiture électrique entraine en moyenne une réduction de 50 à plus de 70 % de l’empreinte carbone par rapport à un véhicule thermique fossile, même dans des pays tels que la Pologne où la production d’électricité est très carbonée.

Le véhicule électrique, une valeur ajoutée pour les énergies renouvelables

Les réseaux de recharge fournissant de l’électricité d’origine renouvelable se multiplient à l’heure actuelle. En pilotant la recharge, le véhicule électrique peut contribuer à l’amélioration du modèle économique de l’énergie renouvelable en exploitant les énergies renouvelables lorsque la production est excédentaire, notamment la nuit. De plus, les batteries des véhicules peuvent stocker de l’énergie et la restituer au réseau électrique en cas de pic de production ou de demande. Les tests à ce sujet sont très répandus à travers l’Europe. Une fois leur durée de vie en mobilité arrivée à son terme, les batteries trouvent une seconde vie en tant que dispositif de stockage pour les bâtiments à énergie positive ou pour l’autoconsommation. Le véhicule électrique offre ainsi une capacité de stockage unique pour les énergies intermittentes telles que le solaire et l’éolien, et est une opportunité à saisir pour le développement des énergies renouvelables.

Développer les aides pour la transition à la mobilité électrique

Cette transformation vers la mobilité électrique nécessitera une coordination sans faille de l’ensemble des acteurs de l’écosystème (constructeurs automobiles, fabricants de bornes de recharge, énergéticiens, collectivités, décideurs politiques, etc.). Tous doivent s’unir pour atteindre ces objectifs ambitieux et poursuivre la mise à disposition de la mobilité électrique pour tous. Les éléments clés pour réussir cette transformation sont : le maintien des aides à l’acquisition jusqu’à ce qu’elles ne soient plus nécessaires ; le soutien à l’investissement dans le déploiement des infrastructures de recharge ; et une approche pragmatique des performances, des services et des impacts sociaux des différentes solutions techniques.

Dans un contexte de fin du véhicule thermique fixé à 2035, la mobilité électrique est l’enjeu de demain. 48 000 décès sont causés par la pollution de l’air en France, face à ce constat, les changements sont essentiels et sont en marche. Le paysage du parc automobile ainsi que nos réseaux de transports va changer dans les années à venir, c’est une certitude !

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