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Une MG électrique à batterie solide dès 2025 : Un tournant pour l’industrie automobile ?

L’innovation technologique dans l’industrie automobile ne cesse de progresser, et la course à la batterie solide s’intensifie. Alors que la majorité des constructeurs envisagent des voitures à batterie solide pour la fin de cette décennie, MG, la marque d’origine britannique contrôlée par le géant chinois SAIC, pourrait bien bouleverser la donne. La marque a récemment annoncé la présentation d’une voiture électrique équipée d’une batterie semi-solide dès 2025. Cette annonce pourrait placer MG en avance sur ses concurrents dans la quête de la batterie du futur. Voyons en détail ce que cela implique pour l’industrie automobile et pour MG.

Partie 1 : La batterie solide, un eldorado pour les véhicules électriques

Les batteries à électrolyte solide sont souvent perçues comme la solution ultime pour démocratiser les véhicules électriques. Par rapport aux batteries à électrolyte liquide actuellement utilisées, les batteries solides sont plus compactes, plus légères et surtout plus stables, réduisant ainsi les risques d’incendie et augmentant la sécurité des véhicules. Leur densité énergétique supérieure permettrait également d’améliorer considérablement l’autonomie des voitures électriques, rendant celles-ci plus attractives pour les consommateurs.

Cependant, le développement de cette technologie prend du temps. Les constructeurs automobiles, même les plus optimistes, n’envisagent pas de proposer des véhicules équipés de ces batteries avant la fin de la décennie. Pourtant, MG semble vouloir devancer la concurrence en misant sur une batterie semi-solide dès 2025.

Partie 2 : MG et sa stratégie ambitieuse pour 2025

MG a récemment fait une annonce importante : le groupe prévoit de présenter une voiture équipée d’une batterie semi-solide au deuxième trimestre 2025. Cette batterie, codéveloppée avec la start-up Qingtao Energy Development Group, pourrait être un véritable atout pour MG. Lors du Salon de Genève 2024, SAIC avait déjà montré ses ambitions en présentant la berline électrique IM Motors L6 équipée d’une batterie semi-solide. Avec une capacité de 133 kWh et une densité énergétique de 368 Wh/kg, cette batterie offrait une autonomie estimée à 1 000 km et pouvait se recharger en seulement 12 minutes grâce à une puissance de charge de 400 kW.

Bien que MG n’ait pas encore révélé les spécifications précises de la batterie qui équipera son futur modèle, tout porte à croire que la technologie utilisée pourrait s’inspirer de celle de l’IM Motors L6. La MG Cyber GTS, coupé sportif électrique annoncé avec un concept-car au Goodwood Festival Of Speed 2024, pourrait être le premier véhicule à bénéficier de cette innovation technologique et serait commercialisé en 2026.

Partie 3 : L’importance stratégique pour MG et SAIC

Pour SAIC, le développement de cette technologie est stratégique. En tant que leader asiatique dans l’industrie automobile, le groupe chinois mise sur une batterie semi-solide pour prendre de l’avance sur ses concurrents. Les autres constructeurs, qu’il s’agisse de marques européennes, américaines ou asiatiques, ne prévoient pas de lancer de véhicules équipés de batteries solides avant plusieurs années.

En annonçant une voiture équipée d’une batterie semi-solide dès 2025, SAIC et MG entendent bien s’imposer comme des pionniers dans le domaine des véhicules électriques de nouvelle génération. Cette stratégie leur permettrait non seulement de gagner des parts de marché, mais aussi de consolider leur image de marque innovante, à la pointe de la technologie. Le groupe a d’ailleurs annoncé qu’il produirait des batteries avec une densité énergétique de plus de 400 Wh/kg d’ici moins de 500 jours, avec l’ambition d’atteindre 500 Wh/kg par la suite.

L’annonce de MG de lancer une voiture électrique à batterie semi-solide dès 2025 est un signal fort envoyé à l’industrie automobile. En devançant ses concurrents, la marque pourrait révolutionner le marché des véhicules électriques et inciter d’autres constructeurs à accélérer le développement de la batterie solide. Bien que cette promesse soit accueillie avec prudence, elle témoigne des ambitions de MG et de sa maison mère SAIC, prêtes à jouer un rôle central dans l’avenir des véhicules électriques. Avec une commercialisation prévue en 2026 pour son modèle Cyber GTS, MG pourrait bien redéfinir les standards de l’automobile électrique dans les années à venir.

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Kia EV6 : Une autonomie et des performances de recharge révolutionnées

Le marché des voitures électriques est en constante évolution, et Kia n’est pas en reste. Avec la sortie de la Kia EV6 restylée, le constructeur coréen marque un coup de frais dans la gamme de ses véhicules électriques. En plus d’un design revu et d’une efficacité accrue, l’EV6 se distingue désormais par une autonomie impressionnante proche des 600 km. Cet article fait le point sur les nouveautés apportées à cette version rafraîchie du modèle, en particulier sur l’autonomie et les performances de recharge.

1. Un design plus audacieux pour un modèle déjà apprécié

La Kia EV6, déjà saluée pour son design avant-gardiste, bénéficie d’une série de retouches esthétiques qui lui confèrent encore plus de caractère. Présentée en Corée du Sud en mai et désormais disponible en Europe, cette version restylée se distingue par une face avant retravaillée avec des phares en forme de flèche, ainsi qu’une signature lumineuse qui peut s’étendre à la calandre. À l’arrière, les changements incluent des pointes triangulaires et des boucliers redessinés, tandis que des jantes inédites complètent ce look modernisé.

À l’intérieur, Kia ne s’est pas contentée de simples ajustements. Les écrans ont été redessinés pour offrir une expérience de conduite plus intuitive, et le volant bénéficie désormais de réglages électriques en hauteur et en profondeur. Une nouveauté intéressante est la zone de reconnaissance d’empreinte digitale, permettant de démarrer le véhicule en toute simplicité. L’aspect technologique est également renforcé avec la possibilité de mettre à jour le multimédia à distance, pour une expérience de conduite toujours plus connectée.

2. Une autonomie poussée à près de 600 km

L’un des principaux atouts de cette version restylée réside dans l’augmentation de l’autonomie, un critère décisif pour les acheteurs de voitures électriques. Grâce à des batteries plus puissantes, la Kia EV6 affiche désormais des performances impressionnantes. La batterie de 58 kWh a été remplacée par une version de 63 kWh, tandis que la batterie de 77,4 kWh grimpe à 84 kWh. Cette dernière permet désormais d’atteindre une autonomie de 582 km, contre 528 km dans la version précédente, selon le cycle WLTP.

Ce gain en autonomie n’est pas seulement dû à l’augmentation de la capacité des batteries. Kia a également réussi à réduire le poids du véhicule d’un kilo, ce qui contribue à optimiser son efficacité énergétique. Cette avancée rend l’EV6 particulièrement compétitive sur le marché européen, où l’autonomie est un critère déterminant face à la concurrence.

3. Une recharge encore plus rapide grâce à la technologie 800V

Outre l’autonomie améliorée, Kia a travaillé sur la rapidité de la recharge, un autre point crucial pour les conducteurs de véhicules électriques. Déjà avant-gardiste avec son architecture 800V, l’EV6 franchit un nouveau cap en matière de recharge rapide. Le modèle restylé peut désormais atteindre un pic de recharge en courant continu (DC) de 258 kW, contre 239 kW dans la version précédente. En conditions optimales, cela permet de passer de 10 % à 80 % de charge en seulement 18 minutes.

Pour les longs trajets, cette rapidité de recharge est un avantage considérable. En 15 minutes, la Kia EV6 peut récupérer 343 km d’autonomie, un atout indéniable face à ses concurrentes. Cette performance fait de l’EV6 une voiture idéale pour les conducteurs en quête de confort et de praticité sur de longues distances.

Avec cette version restylée de la Kia EV6, le constructeur coréen confirme son ambition de se positionner en leader sur le marché des véhicules électriques. Le modèle gagne en caractère grâce à son nouveau design, tout en améliorant ses performances techniques. Son autonomie proche des 600 km et sa recharge ultra-rapide en font une option sérieuse pour ceux qui recherchent une voiture électrique à la fois moderne et pratique. Les détails concernant les prix en France restent à être confirmés, mais il est certain que cette nouvelle version de l’EV6 saura séduire les conducteurs européens à la recherche d’innovations.

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Hyundai Ioniq 5 2024 : Restylage, Nouveaux équipements et Finition Sportive N Line

En 2024, la Hyundai Ioniq 5, l’une des stars du marché des véhicules électriques, passe par la case restylage. Lancée en 2021 en France, cette berline compacte 100% électrique séduit par son design futuriste et ses performances. Ce restylage apporte des changements subtils mais significatifs, avec notamment une nouvelle finition N Line et des équipements technologiques améliorés. Décryptons ensemble ces nouveautés qui font de la Hyundai Ioniq 5 un modèle encore plus attractif.

1. Des évolutions stylistiques subtiles mais marquantes

Le restylage de la Hyundai Ioniq 5 pour 2024 apporte quelques touches esthétiques intéressantes. À l’extérieur, le modèle se distingue par des boucliers avant et arrière remodelés, accompagnés d’un insert en forme de V, offrant une allure plus dynamique. Les feux Matrix LED deviennent de série, améliorant non seulement le design mais aussi l’éclairage.
Les dimensions restent quasi inchangées, si ce n’est un allongement de 20 mm en longueur, portant le total à 4 655 mm, et un bouclier arrière prolongé de 50 mm pour accentuer la prestance du véhicule. L’ensemble repose sur de nouvelles jantes profilées qui complètent le look moderne et épuré de la voiture.

2. Un habitacle amélioré et une ergonomie revue

À l’intérieur, la Hyundai Ioniq 5 2024 ne déçoit pas. Les designers ont repensé l’ergonomie pour plus de praticité. La console centrale arbore désormais des boutons physiques permettant de contrôler certaines fonctionnalités clés telles que les sièges chauffants (y compris pour la deuxième rangée), le volant chauffant, et l’aide au stationnement.
Le volant adopte un nouveau design, intégrant des pixels lumineux interactifs qui apportent une touche futuriste. Hyundai introduit également un nouveau système d’info-divertissement baptisé « Connected Car Navigation Cockpit », avec des mises à jour logicielles à distance (OTA), offrant ainsi une expérience plus connectée et intuitive pour le conducteur et ses passagers. De nouvelles aides à la conduite, comme le volant capacitif avec détecteur de présence des mains et l’assistance active au maintien de voie, complètent ce tableau technologique.

3. La finition sportive N Line : entre style et performance

L’une des grandes nouveautés de ce restylage est l’introduction de la finition N Line, qui apporte une dimension plus sportive à la Ioniq 5. Positionnée entre le modèle de base et la version N haute performance, cette finition offre une esthétique exclusive avec des boucliers et des jupes latérales spécifiques, ainsi que des jantes aluminium de 20 pouces.
À l’intérieur, la N Line se distingue par des détails raffinés, comme des sièges sport en cuir alcantara frappés du logo N, un volant et une planche de bord exclusifs, des surpiqûres rouges, et un ciel de pavillon noir. Ce modèle est proposé avec deux motorisations : 229 ch et 325 ch, offrant des performances notables sans sacrifier l’autonomie.

Le restylage 2024 de la Hyundai Ioniq 5 apporte des nouveautés subtiles mais importantes, renforçant son attractivité sur le marché des véhicules électriques. Entre une esthétique modernisée, des équipements technologiques de pointe et l’ajout de la finition N Line, la Ioniq 5 se positionne encore plus comme une référence. De plus, l’amélioration des capacités des batteries offre une meilleure autonomie, tandis que les tarifs légèrement revus à la baisse en font une option plus compétitive. Hyundai continue de repousser les frontières de l’électromobilité avec cette version revisitée, destinée à séduire un public toujours plus large.

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Loi Montagne : Tout ce qu’il faut savoir sur les nouvelles obligations en matière de pneus

La Loi Montagne 2, mise en place pour renforcer la sécurité routière en hiver, entrera en vigueur le 1er novembre 2024. Cette législation, qui s’applique dans 34 départements montagneux en France, impose des règles plus strictes concernant l’équipement des véhicules en pneus spécifiques. Alors que la saison hivernale peut rendre les routes dangereuses dans ces régions, l’objectif est de limiter les risques d’accidents dus à des pneus inadaptés aux conditions météorologiques. Dans cet article, nous allons détailler les nouvelles exigences, les options d’équipement possibles et les sanctions prévues en cas de non-respect.

Des pneus marqués ‘M+S’ ne suffiront plus

Jusqu’à présent, de nombreux automobilistes se contentaient de pneus marqués ‘M+S’ (Mud and Snow) pour circuler en hiver. Ces pneus étaient acceptés comme étant des équipements adaptés aux conditions hivernales, mais la Loi Montagne 2 impose désormais des critères plus rigoureux. À partir du 1er novembre 2024, les pneus marqués ‘M+S’ ne suffiront plus. En effet, pour répondre aux exigences de la loi, il faudra équiper son véhicule de pneus certifiés ‘3PMSF’ (Three Peak Mountain Snow Flake), des pneus spécifiquement conçus pour offrir une meilleure adhérence sur la neige et le verglas.

Les pneus ‘3PMSF’ garantissent une sécurité optimale dans les conditions hivernales grâce à une performance prouvée lors de tests sur neige. Ils sont ainsi mieux adaptés aux conditions météorologiques extrêmes rencontrées dans les zones montagneuses.

Les alternatives : pneus quatre saisons ou dispositifs antidérapants

Pour ceux qui ne souhaitent pas investir dans des pneus hiver, il existe d’autres solutions pour se conformer à la Loi Montagne 2. L’utilisation de pneus quatre saisons homologués est également une option autorisée. Ces pneus, bien que polyvalents, doivent porter le marquage ‘3PMSF’ pour être acceptés. Ils représentent un compromis intéressant pour les automobilistes qui évoluent dans des conditions mixtes et qui ne souhaitent pas changer leurs pneus deux fois par an.

En complément ou en alternative, il est possible de se doter de dispositifs antidérapants, comme des chaînes ou des chaussettes à neige. Ces dispositifs doivent être utilisés lorsque les conditions le nécessitent et peuvent permettre d’éviter l’achat de pneus spécifiquement dédiés à l’hiver, à condition d’être disponibles à bord du véhicule.

Sanctions en cas de non-conformité : des risques à ne pas prendre à la légère

La Loi Montagne 2 ne se contente pas de recommander l’utilisation de pneus spécifiques, elle impose des sanctions en cas de non-respect. À partir du 1er novembre 2024, les automobilistes circulant dans les 34 départements concernés avec des pneus non conformes s’exposent à une amende de 135 €. De plus, leur véhicule pourra être immobilisé sur place, ce qui peut compliquer un trajet en pleine période hivernale.

Il est donc vivement conseillé aux conducteurs de vérifier dès maintenant la conformité de leurs pneus. En cas de doute, il est recommandé de consulter un professionnel pour s’assurer que l’équipement de votre véhicule respecte bien les nouvelles exigences de la loi.

La Loi Montagne 2 marque un tournant important dans la régulation des équipements hivernaux en France. Avec l’obligation d’utiliser des pneus certifiés ‘3PMSF’ ou des dispositifs antidérapants dans les départements montagneux, cette législation vise à améliorer la sécurité routière pendant l’hiver. Il est donc essentiel pour tous les automobilistes concernés de vérifier la conformité de leurs pneus avant l’entrée en vigueur de la loi le 1er novembre 2024, sous peine de sanctions financières et d’immobilisation de leur véhicule. N’attendez pas la dernière minute pour vous préparer : votre sécurité, et celle des autres, en dépend.

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Pratique Auto

Borne de recharge en copropriété : guide pratique et obligations

L’électrification des véhicules s’impose peu à peu comme une composante majeure de la mobilité durable. En réponse à cette transition, de nouvelles obligations ont été instaurées pour les copropriétés, qu’elles soient récentes ou anciennes, afin de faciliter l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques. Depuis 2021, un décret impose aux nouvelles constructions d’intégrer ces infrastructures, tandis que les immeubles existants doivent progressivement s’adapter. Dans cet article, nous vous expliquons les différentes options et démarches pour réussir l’installation d’une borne de recharge en copropriété.

1. Les obligations légales pour les copropriétés

Le décret de 2021 a marqué un tournant en matière d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques en copropriété. Pour les nouvelles constructions, l’obligation est simple : elles doivent être équipées de bornes de recharge dès la conception. En revanche, pour les immeubles plus anciens, l’adaptation se fait progressivement. Les copropriétaires ont deux options principales : la démarche individuelle ou l’installation collective.

La démarche individuelle, souvent choisie par les premiers adoptants de véhicules électriques, permet à chaque copropriétaire de gérer personnellement l’installation de sa borne de recharge. Ce modèle est particulièrement encadré par le principe du « droit à la prise », instauré en 2021. Il permet à tout propriétaire ou locataire d’installer une borne de recharge, à ses frais, sans avoir à attendre l’approbation des autres copropriétaires. Ce droit s’applique à tous les parkings, qu’ils soient couverts ou en extérieur.

2. Solutions d’installation : individuelle ou collective

Les copropriétés peuvent opter pour deux modèles d’installation : individuelle ou collective.

  • L’installation individuelle : Chaque propriétaire qui souhaite installer une borne de recharge doit en faire la demande auprès du syndic et informer l’Assemblée Générale (AG). Bien que la présentation à l’AG soit une simple formalité, cette étape assure que toutes les règles sont respectées et que l’installation se fait dans un cadre légal. L’un des points les plus importants est de garantir une mesure individuelle de la consommation électrique pour éviter tout conflit ou surcoût pour les autres copropriétaires.
  • L’installation collective : Une autre solution, plus adaptée aux copropriétés avec plusieurs propriétaires de véhicules électriques, consiste à mutualiser l’infrastructure de recharge. Ce projet est généralement piloté par le syndic et nécessite un vote en AG pour l’adoption du projet. L’installation collective présente l’avantage d’être plus économique à long terme et d’assurer une homogénéité dans la gestion des bornes.

3. Les démarches administratives et les aides financières

Qu’il s’agisse d’une installation individuelle ou collective, certaines démarches administratives sont incontournables. Une fois le projet présenté à l’Assemblée Générale, il doit respecter les normes de raccordement aux parties communes et garantir la transparence des coûts pour tous les copropriétaires.

Pour financer ces installations, plusieurs dispositifs existent. Le programme Advenir, par exemple, permet de subventionner jusqu’à 50 % des coûts d’installation, sous certaines conditions. De plus, un crédit d’impôt allant jusqu’à 500 € par borne est disponible jusqu’à la fin de 2024, facilitant grandement l’accessibilité financière du projet. Faire appel à des professionnels qualifiés pour l’installation est également recommandé, ces derniers garantissant le respect des normes techniques et légales en vigueur. De plus, certaines aides sont cumulables, notamment lorsque vous choisissez la solution collective, des aides individuelles et par groupe peuvent être accordées.

L’installation d’une borne de recharge en copropriété est désormais facilitée grâce au cadre législatif et aux aides financières disponibles. Que vous soyez locataire ou propriétaire, la démarche est encadrée pour garantir un projet serein et économiquement viable. En adoptant une installation individuelle ou collective, les copropriétés contribuent à la transition énergétique et à la mobilité électrique, tout en répondant aux besoins croissants des usagers. Avec l’aide d’experts qualifiés et une bonne préparation administrative, il est désormais plus simple que jamais de s’adapter à cette nouvelle réalité.

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Pratique Auto

Radars de covoiturage : Une nouvelle ère de contrôle sur les routes en France !

Le covoiturage est aujourd’hui au cœur des débats concernant la mobilité durable. Face à la congestion des routes et aux enjeux environnementaux, les pouvoirs publics encouragent de plus en plus les Français à adopter cette solution. C’est dans cette optique que les voies réservées au covoiturage ont vu le jour, accompagnées d’un nouveau système de contrôle : les radars spécifiques à ces voies. Ces dispositifs sont destinés à pénaliser les automobilistes qui ne respectent pas les règles, et à encourager le covoiturage. Mais comment fonctionnent ces radars, et quel est leur impact sur le comportement des conducteurs ?

L’importance du covoiturage pour une mobilité durable

Le covoiturage est une solution clé dans la réduction des embouteillages, des émissions de CO2, et dans l’optimisation de l’utilisation des infrastructures routières. Partager un trajet avec d’autres personnes permet de diminuer le nombre de véhicules sur la route, ce qui a un impact direct sur la pollution et l’usure des routes. De plus, le covoiturage représente une alternative économique à la voiture individuelle, tant pour les conducteurs que pour les passagers. Dans un contexte où les préoccupations environnementales deviennent primordiales, il s’impose comme un levier important pour atteindre les objectifs fixés en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, malgré ses avantages, il peine à s’imposer face aux habitudes bien ancrées des automobilistes.

La mise en place des radars sur les voies de covoiturage

Pour encourager l’adoption du covoiturage, des voies spécifiques lui sont désormais réservées sur certaines routes en France. Ces voies dédiées sont accessibles uniquement aux véhicules comptant au moins deux occupants, ou dans certains cas, trois. Toutefois, pour garantir le respect de ces règles, des radars de contrôle ont été installés le long de ces voies. Ces dispositifs technologiques sont capables de détecter la présence de passagers dans les véhicules grâce à des caméras et des capteurs de chaleur. Contrairement à certaines tentatives de fraude, comme l’utilisation de mannequins sur le siège passager, ces radars sont suffisamment sophistiqués pour repérer la présence d’êtres humains grâce à leur signature thermique.

Des sanctions pour les contrevenants : 135 euros d’amende

Les radars de covoiturage ne sont pas seulement là pour observer, ils sont aussi là pour sanctionner. Lorsqu’un conducteur est surpris seul dans sa voiture sur une voie dédiée au covoiturage, il risque une amende de 135 euros. Ce montant peut sembler élevé, mais il reflète la volonté des autorités de renforcer le respect des règles de circulation et de dissuader les automobilistes de frauder. Cette mesure vise non seulement à fluidifier le trafic, mais aussi à changer les comportements à long terme. En rendant les voies de covoiturage strictement réservées à ceux qui respectent les règles, les autorités espèrent créer un effet d’entraînement qui incitera davantage de conducteurs à opter pour le covoiturage. Toutefois, des réticences subsistent chez certains automobilistes, peu enclins à partager leur trajet ou à modifier leurs habitudes de déplacement.

Le déploiement des radars de contrôle sur les voies de covoiturage marque une étape importante dans la promotion de la mobilité partagée en France. Face aux enjeux écologiques et à la saturation des routes, le covoiturage apparaît comme une solution pertinente. Les sanctions imposées aux conducteurs seuls sur les voies réservées visent à favoriser cette pratique et à encourager une prise de conscience collective. Reste à savoir si les Français adopteront le covoiturage en masse ou s’ils continueront à privilégier la voiture individuelle. Quoi qu’il en soit, les radars sont là pour rester et joueront un rôle clé dans l’évolution de nos habitudes de déplacement.

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Marché Automobile

Mondial de l’Auto 2024 : Tout ce qu’il faut savoir pour ne rien manquer

L’année 2024 marque une nouvelle édition du Mondial de l’Auto, un événement incontournable pour les amateurs et professionnels de l’industrie automobile. Organisé tous les ans à Paris, ce salon attire des milliers de visiteurs venant découvrir les dernières innovations technologiques et tendances en matière de véhicules. Dans cet article, nous vous présenterons le salon ainsi que les informations pratiques. Que vous soyez un passionné de voitures ou un professionnel à la recherche d’opportunités d’affaires, ce guide est fait pour vous.

1. Dates et lieu : le rendez-vous des passionnés

La 90ème édition du Mondial de l’Auto 2024 se tiendra du 14 au 20 octobre 2024 à Paris Expo Porte de Versailles, l’un des plus grands centres d’exposition en Europe. Cette édition promet d’être marquée par des nouveautés qui mettront en avant les technologies innovantes, telles que les véhicules électriques, hybrides et autonomes. Les visiteurs auront une semaine pour explorer les différentes expositions et profiter des conférences, démonstrations et lancements de nouveaux modèles.

2. Informations pratiques : tout ce qu’il faut savoir pour bien préparer sa visite

Pour faciliter l’accès à cet événement majeur, le salon sera ouvert du mardi 15 au dimanche 20 octobre de 09h30 à 20h00 (dernier accès à 19h00) sauf les vendredi et samedi où le salon fermera ses portes à 22h00 (dernier accès 21h00) et le dimanche de 09h00 à 18h30.

Les billets peuvent être achetés en ligne sur le site officiel du Mondial de l’Auto 2024, avec des tarifs réduits pour les enfants et les groupes. Voici les tarifs :

  • Plein tarif Adulte : 18,00€
  • Tarif enfant : 10,00€
  • Tarif nocturne : 16,00€

D’autres offres de groupes ou spécifiques (PMR et PSH) sont disponibles sur la billetterie en ligne.

De plus votre billet ne vous est pas envoyé au moment de la commande mais quelques jours à l’approche du Mondial de l’auto 2024. Le billet n’aura pas l’obligation d’être imprimé et une version digitale pourra être utilisée.

Côté transport, le lieu est facilement accessible via les transports en commun parisiens, notamment la ligne de métro 12, la ligne de tramway T2 et plusieurs lignes de bus. Des parkings sont également disponibles pour les visiteurs venant en voiture, bien que l’utilisation des transports en commun soit encouragée afin de limiter l’empreinte écologique de l’événement.

3. Les temps forts du salon : entre innovation et démonstration

Le Mondial de l’Auto 2024 mettra particulièrement l’accent sur la mobilité durable et l’innovation technologique. Les véhicules électriques et hybrides seront au cœur des présentations, avec plusieurs marques qui profiteront de l’occasion pour dévoiler leurs nouveaux modèles « verts ». De plus, les visiteurs pourront tester certains véhicules sur des pistes aménagées spécialement pour des démonstrations en conditions réelles.

Des conférences thématiques seront également organisées pour aborder des sujets variés tels que la voiture autonome, l’intelligence artificielle appliquée à l’automobile, ainsi que l’avenir de la mobilité urbaine. Enfin, un espace dédié aux start-ups permettra de découvrir des innovations prometteuses qui pourraient révolutionner l’industrie dans les années à venir.

Le Mondial de l’Auto 2024 s’annonce comme un événement majeur, où l’innovation technologique et les solutions de mobilité durable seront à l’honneur. Que vous soyez simple visiteur ou professionnel de l’industrie, ce salon est une occasion unique de découvrir les tendances qui façonneront l’automobile de demain. N’oubliez pas de réserver vos billets à l’avance et de préparer votre visite pour profiter pleinement des sept jours d’exposition et d’événements.

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Sécurité routière & Prévention

Permis de conduire : Un oubli peut être sanctionné

Depuis février 2024, la dématérialisation du permis de conduire via l’application France Identité a apporté une nouvelle flexibilité pour les conducteurs. Toutefois, cela ne signifie pas que l’absence du permis lors d’un contrôle routier est sans conséquences. Qu’il soit sous forme physique ou dématérialisée, le permis de conduire doit pouvoir être présenté aux forces de l’ordre en cas de contrôle. Mais que risque-t-on si on ne l’a pas sur soi au moment du contrôle ? Cet article explore les sanctions encourues et les recours possibles.

La dématérialisation du permis de conduire : une nouvelle ère numérique

Depuis février 2024, le permis de conduire peut être dématérialisé grâce à l’application France Identité. Cette avancée permet aux conducteurs de ne plus s’inquiéter d’oublier leur document chez eux, à condition de disposer de l’application et de l’accès à leur permis de conduire numérique. Cette modernisation vise à simplifier la vie des automobilistes, mais il est essentiel de bien comprendre les modalités de cette dématérialisation.

En cas de contrôle routier, il suffira de montrer son permis dématérialisé via l’application. Cela permet d’éviter les tracas liés à la version physique du permis, mais pour ceux qui ne sont pas encore passés à cette version numérique, l’oubli du permis reste un problème sanctionnable.

Absence de permis de conduire : quelles sanctions immédiates ?

Si lors d’un contrôle routier, vous n’êtes pas en mesure de présenter votre permis de conduire, qu’il soit physique ou numérique, vous vous exposez à une amende immédiate de 38 euros. Cette sanction est valable même si vous possédez un permis valide mais que vous l’avez tout simplement oublié. De plus, cette amende concerne également la non-présentation de la carte grise du véhicule, qui est tout aussi importante lors des contrôles routiers.

Il est important de noter que l’amende de 38 euros s’applique uniquement à la première infraction de non-présentation. Cependant, la situation peut s’aggraver si vous ne fournissez pas ces documents dans les délais impartis.

Non-présentation dans les 5 jours : l’amende peut grimper

Lorsque vous ne pouvez pas présenter votre permis de conduire ou votre carte grise au moment du contrôle, les forces de l’ordre vous accorderont un délai de 5 jours pour les présenter dans un commissariat ou une gendarmerie. Ce délai est crucial pour éviter des sanctions plus sévères. Si, pour une raison ou une autre, vous ne vous conformez pas à cette obligation dans le temps imparti, vous risquez une amende bien plus conséquente.

Selon le site officiel du gouvernement français, ne pas présenter ces documents dans les 5 jours peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. Cette sanction vise à encourager les automobilistes à être responsables et à se conformer rapidement aux demandes des forces de l’ordre.

En conclusion, bien que la dématérialisation du permis de conduire via l’application France Identité apporte une réelle simplification pour les conducteurs, il est impératif de toujours pouvoir présenter son permis, qu’il soit physique ou numérique, lors d’un contrôle. L’oubli peut sembler anodin, mais il peut rapidement se traduire par une amende de 38 euros, voire jusqu’à 750 euros en cas de non-présentation dans les 5 jours. Il est donc vivement recommandé de s’assurer que l’on a toujours son permis de conduire accessible, que ce soit via une application ou en version papier, afin d’éviter toute mauvaise surprise lors d’un contrôle routier.

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Le futur de l’automobile

Le Rétrofit : Transformer une voiture thermique en électrique, pour quels véhicules ?

Depuis quelques années, le rétrofit automobile s’impose comme une alternative écologique de plus en plus prisée. Cette pratique consiste à convertir une voiture thermique en véhicule électrique, lui offrant ainsi une nouvelle vie tout en réduisant son impact environnemental. Bien que cette transformation soit autorisée en France depuis 2020, elle reste soumise à certaines restrictions. Alors, pour quels types de véhicules est-elle accessible ? Dans cet article, nous examinerons en détail les catégories de véhicules éligibles et les enjeux du rétrofit.

Qu’est-ce que le rétrofit ?

Le rétrofit consiste à remplacer le moteur thermique d’un véhicule par un moteur électrique, tout en conservant la majeure partie de la structure et des composants du véhicule d’origine. Il s’agit donc d’une alternative à l’achat de voitures électriques neuves, permettant de recycler des véhicules anciens en les adaptant aux normes environnementales modernes. La conversion permet non seulement de réduire les émissions de CO2, mais aussi de prolonger la durée de vie de nombreux véhicules, tout en offrant une solution plus accessible que l’achat d’un véhicule électrique neuf.

Depuis 2020, le rétrofit est officiellement autorisé en France sous certaines conditions. Cependant, tous les véhicules ne sont pas éligibles à cette transformation.

Les véhicules de catégorie M : les voitures particulières

La catégorie M regroupe les voitures particulières, soit les véhicules destinés principalement au transport de passagers. Cela inclut les berlines, les citadines, les SUV et autres véhicules personnels courants. Ces types de véhicules représentent la majeure partie du parc automobile en France et sont donc un marché clé pour le rétrofit. L’objectif est de permettre aux propriétaires de ces véhicules de continuer à les utiliser tout en réduisant leur empreinte carbone.

Les voitures particulières, bien que souvent visées en premier par les lois anti-pollution, peuvent bénéficier grandement du rétrofit, car elles sont nombreuses sur les routes. Le fait de pouvoir convertir ces véhicules permettrait non seulement de réduire la pollution, mais aussi de soutenir une transition plus douce vers une mobilité plus verte.

La catégorie N : les véhicules utilitaires et de transport de marchandises

La catégorie N inclut les véhicules conçus pour le transport de marchandises. Cela concerne principalement les utilitaires légers, comme les camionnettes, les fourgonnettes, ainsi que des camions plus volumineux. Ce segment est également éligible au rétrofit, car ces véhicules jouent un rôle crucial dans les chaînes logistiques et les activités professionnelles.

Pour les entreprises, le rétrofit des utilitaires présente une opportunité de verdir leur flotte à moindre coût par rapport à l’achat de véhicules électriques neufs. Dans un contexte où les zones à faibles émissions (ZFE) se multiplient, disposer de véhicules électriques permettrait à ces professionnels de continuer à exercer dans des zones où les restrictions d’accès pour les véhicules thermiques deviennent de plus en plus strictes.

La catégorie L : les deux-roues, tricycles et quadricycles motorisés

Enfin, la catégorie L englobe les deux-roues, qu’ils soient à deux ou trois roues, ainsi que les quadricycles motorisés. Cela inclut les motos, scooters, quads et les petites voitures communément appelées « voiturettes ». Ces véhicules, souvent utilisés en milieu urbain ou pour des usages spécifiques, peuvent également être transformés grâce au rétrofit.

Pour les deux-roues et les petits véhicules motorisés, le rétrofit peut jouer un rôle essentiel dans la réduction de la pollution en ville. Ces véhicules sont souvent impliqués dans de courts trajets, ce qui en fait des candidats parfaits pour l’électrification. De plus, leur taille plus réduite rend souvent la transformation plus abordable, avec des coûts d’adaptation moindres par rapport aux véhicules de plus grande taille.

Le rétrofit représente une solution innovante pour la transition énergétique dans le secteur automobile. Il permet de convertir les véhicules thermiques en véhicules électriques, tout en s’adressant spécifiquement aux véhicules des catégories M (voitures particulières), N (véhicules de transport de marchandises) et L (deux-roues, tricycles et quadricycles). Cependant, bien que cette pratique soit prometteuse, elle reste encore limitée à certaines catégories de véhicules et nécessite une expertise technique spécifique.

À mesure que la réglementation évolue et que les coûts de conversion diminuent, il est probable que le rétrofit prenne une place de plus en plus importante dans l’avenir de la mobilité électrique.

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Le futur de l’automobile

Hybride : Est-ce l’avenir de l’automobile ?

Avec les préoccupations environnementales grandissantes et les politiques de transition énergétique, l’industrie automobile est en pleine mutation. Les constructeurs sont contraints de repenser leurs modèles pour répondre à une demande croissante en véhicules plus écologiques tout en conservant les performances attendues par les consommateurs. Parmi les solutions envisagées, l’hybride semble être un compromis séduisant. Certains constructeurs, ont décidé de miser sur cette technologie pour sensibiliser leurs clients à la cause écologique, sans pour autant leur faire renoncer aux avantages du moteur thermique. Mais l’hybride est-il vraiment l’avenir de l’automobile ? Explorons cette question en trois parties : qu’est-ce que l’hybride, quels en sont les avantages, et quels en sont les inconvénients ?

1. Qu’est-ce que l’hybride ?

L’hybride, dans le secteur automobile, fait référence à un véhicule qui combine deux types de motorisation : un moteur thermique (généralement à essence ou diesel) et un moteur électrique. Ces deux moteurs peuvent fonctionner ensemble ou séparément, selon les besoins du véhicule et la situation de conduite. Il existe principalement trois types de véhicules hybrides :

  • Les hybrides simples (HEV) : où le moteur thermique et le moteur électrique travaillent de concert pour optimiser la consommation.
  • Les hybrides rechargeables (PHEV) : dotés d’une batterie plus grande, ils peuvent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres en mode tout électrique avant que le moteur thermique ne prenne le relais.
  • Les hybrides légers (MHEV) : où le moteur électrique ne sert qu’à assister le moteur thermique lors des phases de démarrage ou d’accélération.

Cette technologie hybride vise à réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes, sans pour autant sacrifier l’autonomie et la performance que procure un moteur thermique.

2. Les avantages des véhicules hybrides

Le succès des véhicules hybrides repose sur une série d’avantages clés qui séduisent autant les écologistes que les automobilistes attachés à leurs habitudes de conduite. Voici les principaux avantages :

  • Réduction des émissions de CO2 : Grâce à l’assistance électrique, les véhicules hybrides consomment moins de carburant et donc émettent moins de dioxyde de carbone, particulièrement en milieu urbain où les phases de décélération et de freinage permettent de recharger la batterie.
  • Consommation de carburant optimisée : Le moteur électrique permet de soulager le moteur thermique dans les situations où la consommation est élevée (embouteillages, démarrages fréquents). Les hybrides sont souvent plus économiques que les véhicules classiques.
  • Transition douce vers l’électrique : Contrairement aux voitures 100% électriques, qui nécessitent une adaptation complète des infrastructures de recharge, les véhicules hybrides ne perturbent pas les habitudes de conduite ni les attentes des consommateurs concernant l’autonomie.
  • Polyvalence : Que ce soit pour des trajets courts en ville (en mode électrique) ou pour de longs voyages (avec le moteur thermique), l’hybride s’adapte à tous les types de conduite.

3. Les inconvénients et défis des véhicules hybrides

Malgré les avantages indéniables, les véhicules hybrides ne sont pas exempts de défauts. Leur adoption massive se heurte à plusieurs obstacles :

  • Le coût d’achat : L’hybride est plus cher à l’achat que ses équivalents thermiques, en raison de la technologie embarquée (deux moteurs et une batterie). Même si des aides gouvernementales existent, elles ne suffisent pas toujours à compenser cette différence.
  • Complexité technique : La combinaison de deux motorisations implique une mécanique plus complexe, ce qui peut entraîner des coûts d’entretien plus élevés et des réparations plus coûteuses.
  • Poids du véhicule : Les batteries des véhicules hybrides sont souvent lourdes, ce qui alourdit le véhicule et peut impacter légèrement la consommation de carburant lors de trajets sur autoroute.
  • Emissions réelles en conduite : Les performances écologiques des hybrides, surtout des modèles non rechargeables, dépendent fortement du style de conduite. Sur autoroute ou pour de longs trajets, le moteur thermique est souvent sollicité, et les gains en termes d’émissions sont alors moins significatifs.

L’hybride représente un compromis intéressant entre les exigences de performance et les impératifs écologiques. En offrant aux conducteurs la possibilité de réduire leur consommation et leurs émissions tout en conservant une autonomie satisfaisante, cette technologie pourrait bien constituer un pont vers l’électrification complète du parc automobile. Toutefois, des défis demeurent, notamment en termes de coût et d’infrastructures. Si l’avenir de l’automobile passera par l’hybride, c’est une solution transitoire vers des véhicules entièrement électriques ou d’autres technologies encore plus vertes.