La voiture autonome, elle fait rêver ! Dernièrement, le niveau 3 de conduite autonome a été approuvé par l’Union Européenne. Ce véhicule futuriste est un peu le graal de chaque constructeur automobile qui déploie des sommes affolantes pour être le petit dernier le plus à la pointe de la technologie sur ce secteur. Mais, « la voiture qui se conduit toute seule » est certes une course à la technologie mais est-elle réellement attendue par les automobilistes ? Cette course folle est-elle justifiée par une forte demande de la part des conducteurs ?
Conduite autonome : les constructeurs avancent
La conduite autonome représente peut-être un risque pour la législation en cours, mais les constructeurs résistent et avancent. Un célèbre constructeur allemand est le troisième à obtenir la certification lui permettant de circuler sur les autoroutes sans chauffeur humain. Son nouveau modèle de véhicule permet ceci, avec son système automatisé qui permet de gérer certaines tâches et de ne pas avoir à tenir le volant. Si cette technologie est une arme de vente pour les marques les plus haut de gamme, qu’en est-il pour le grand public ? Une étude menée par S&P montre que ce n’est pas autant l’attrait de la voiture autonome qui permet d’attirer les consommateurs, mais la démocratisation des aides à la conduite dans les véhicules « classiques ».
Des avancées technologiques en matière de sécurité routière : caméra de recul et voitures autonomes
L’étude de S&P montre clairement qu’il existe un fossé entre les attentes des consommateurs lorsqu’il s’agit d’aides à la conduite de base et les systèmes d’automatisation avancés. Bien que nombreux soient ceux qui aimeraient peut-être économiser du temps en voiture et profiter d’opportunités supplémentaires, leurs craintes en termes de sécurité et de confiance en la technologie les freinent. L’opposition entre la sécurité et la commodité c’est donc un signe que les limites existent et que chaque individu choisit ce qu’il considère le plus important. Cela souligne le fait que la technologie ne peut pas lier un stade sans une certaine certitude.

Les Allemands sont déjà très impliqués dans le domaine de la voiture autonome, bien plus que Tesla, qui fait l’objet de critiques après que des statistiques alarmantes ont été dévoilées concernant l’Autopilot : plus de 700 accidents graves et 17 décès sur les deux dernières années.
Les perspectives semblent être positives pour le groupe allemand (les technologies telles que le Drive Pilot de Mercedes figurent parmi les produits les plus chers sur le marché), néanmoins, il n’est pas sûr que la conduite autonome atteigne un niveau de luxe bientôt, ni que ce mode de transport ne devienne accessible à tous un jour.
Ce nouveau rapport de Standard and Poor’s énonce les choses très clairement : les automobilistes optent de plus en plus pour des technologies d’aide à la conduite plutôt que pour une conduite autonome. En clair, ils disent oui pour simplifier leur quotidien derrière le volant mais c’est un non pour ne plus être derrière le volant. Oui, nous très chers humains, nous souhaitons toujours être maître de notre volant tout en nous simplifiant la tâche !