Vous venez de crever et c’est le drame, votre roue est prise au piège, et vous ne pouvez pas reprendre le volant ? Qui vient à votre rescousse ? La fameuse roue de secours. Présente dans de nombreux véhicules depuis des décennies sous le coffre de votre voiture, elle vous a permis de porter votre plus belle casquette de mécano quelques minutes… Et pourtant elle vous fait aujourd’hui ses adieux, on vous explique pourquoi dans le Mag Tressol-Chabrier.
Pourquoi la roue de secours est supprimée ?
Une étude menée en 2017 par l’American Automobile Association révèle que plus du quart des voitures achetées cette année-là ne disposaient pas de roue de secours. La principale raison à cela est économique : l’ajout d’une roue supplémentaire dans chaque véhicule produit reviendrait trop cher. La plupart des constructeurs optent donc pour un autre système de secours, comme une bombe anticrevaison ou des pneus runflat, garantissant un usage de 80 km à 80 km/h en cas de crevaison.
Un problème relatif au poids
Les constructeurs automobiles ont opté pour supprimer la roue de secours sur certains de leurs modèles afin de réduire le poids du véhicule et de mieux répartir l’espace. En enlevant la roue de secours et son cric, le véhicule perd environ 20 kg et peut ainsi bénéficier d’une consommation de carburant plus faible à long terme. De plus, à cause de ce poids, on remarque une augmentation des émissions de CO2, qui sont prises en compte pour le calcul du malus écologique. Retirer la roue de secours semble donc être une bonne option pour éviter ce surcroît de taxation, même si des systèmes d’aide à la conduite qui ont également un impact sur le poids de la voiture sont obligatoires.
L’arrêt des roues de secours dans les véhicules modernes est un bon compromis entre économies de poids et sécurité. Dites au revoir à vos chères et tendres roues de secours et bonjour aux bombes anticrevaison.